Ce qu'il faut retenir de la sixième journée de Watches and Wonders

ce qu'il faut retenir de la sixième journée de watches and wonders

Ce qu’il faut retenir de la sixième journée de Watches and Wonders

C’est à la fin de ce week-end que s’achèvera à Genève, l’édition 2024 de Watches and Wonders. L’heure viendra alors pour les observateurs de tirer le bilan du salon, de désigner les pièces les plus marquantes, de dégager des tendances. Mais en attendant et pour finir, place à six maisons à la personnalité affirmée, à l’image de Hublot, le maître de la fusion des matériaux. La manufacture de Nyon dévoile ici une nouvelle déclinaison de sa série MP, sa collection de Formule 1 horlogère caractérisée par son approche disruptive et hautement technique de la haute horlogerie.

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Une teinte inédite de saphir pour la MP-11 d’Hublot

Ouvertement techniques et disruptives dans leur apparence, les Hublot « MP » (pour « Manufacture Piece ») ne ressemblent en rien à une montre-bracelet suisse traditionnelle. C’est en 2011 que la maison présente la ligne horlogère MP, une appellation exclusivement réservée aux garde-temps de haut vol dotés de complications hors du commun. Comme le résume, Ricardo Guadalupe, CEO de Hublot, « pour qu’une pièce intègre notre collection MP, elle ne doit pas seulement réinventer des complications existantes. Elle doit créer quelque chose d’exclusif, inventer, construire, ouvrir de nouvelles brèches dans la R&D horlogère  ». Après les montres Hublot MP-01 Masterpiece, MP-02 Key of Time, MP-05 LaFerrari et récemment la MP-10 Tourbillon Weight Energy System Titane, place à une nouvelle MP-11 qui prend place dans la carrure emblématique de la gamme Big Bang.

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Lancée à Baselworld en 2018, la Big Bang MP-11 révolutionnait la sphère horlogère à travers sa configuration de cadran présentant dans sa partie basse, une série de sept barillets coaxiaux et verticaux. Cette construction assure à la montre une réserve de marche de quatorze jours, du jamais vu. On retrouve un disque à rotation lente (un tour en deux semaines) indiquant le niveau d’autonomie restant ainsi qu’une couronne cannelée permettant de remonter manuellement la MP-11 (qui se remonte également à l’aide d’un stylet électrique à empreinte Torx). Après avoir prêté son moteur à des éditions en céramique, Magic Gold, carbone ou Saxem, la MP-11 retrouve son habit de lumière et son matériau d’élection : le saphir. Elle se présente pour la première en saphir « Water Blue » doté d’un indice de transparence exclusif sans oublier sa haute résistance aux chocs et rayures. Sous le fond de boîte de 45 mm en saphir translucide, bat le calibre Hublot HUB9011. Avec 270 composants, il se distingue par son système de raquetterie breveté et son échappement en silicium qui libère le mouvement de toute interférence électromagnétique ou thermique.

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Une plongeuse de Zenith refait surface 

Beaucoup se souviennent de l’année 1969 comme de l’année où Buzz Aldrin et Neil Armstrong ont posé le pied sur la Lune, comme de l’année de la dernière représentation de Woodstock et des Beatles. Les amateurs de montres, eux, se souviendront de 1969 comme de l’année où Zenith a lancé le premier mouvement chronographe automatique à haute fréquence au monde, El Primero, et son iconique modèle Defy. Une collection sportive décrite à l’époque comme un « coffre-fort » et considérée comme faisant partie du tissu de la marque depuis l’époque où Georges-Favre Jacot débuta la fabrication des premières montres, en 1865, et qui a fait l’objet de nombreuses innovations au fil du temps. Dans le cadre de son programme « Revival », la maison du Locle est allée puiser dans ses archives pour faire remonter à la surface l’une des premières montres de plongée Defy : l’A3648. Elle est ainsi la première montre de plongée vintage du catalogue Zenith à recevoir le traitement « Revival » de la marque.

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Lancée en 1969, la Defy A3648 présente un boîtier octogonal et des couleurs vives. Elle est un excellent exemple d’une combinaison de tous les éléments que l’on retrouve dans une montre de plongée technique des années 1960 ou 1970, avec une boîte robuste, des aiguilles distinctives et fortement éclairées ainsi qu’un cadran orange vif. Son design inédit s’accompagne d’une excellente résistance à l’eau : elle est évaluée à 600 mètres, ce qui la rend compétitive avec des montres comme l’Omega Ploprof et la Rolex Sea-Dweller. Ceci, sans oublier qu’à l’instar de beaucoup de Zenith vintage, son bracelet a été fabriqué par le célèbre fabricant Gay Frères. Sur la nouvelle Defy Revival A3648, on retrouve une boîte anguleuse en acier de 37 mm ainsi qu’une lunette unidirectionnelle à 14 pans avec un insert en verre saphir (et non en Plexiglas comme à l’époque). Le cadran reprend les codes d’antan avec un beau contraste entre le fond noir et des détails orange sur la lunette, les aiguilles ou le chemin de fer. Côté mécanique, la montre est animée par le calibre Elite 670 de Zenith, un mouvement automatique avec seconde centrale et date qui offre une réserve de marche de 50 heures. Enfin et comme sur le modèle d’origine, la Defy Revival A3648 se présente sur un bracelet en acier à cinq maillons dessiné d’après celui de la maison Gay Frères.

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Élégance et performance avec la collection Grand Seiko Evolution 9

Lors des deux éditions précédentes du salon Watches and Wonders, la maison japonaise faisait l’actualité en dévoilant sa première montre mécanique à complication, un tourbillon à force constante puis son premier chronographe automatique, le Tentagraph. Cette année, Grand Seiko ouvre la voie à un nouveau design pour sa collection Evolution 9, lancée en 2022. Ce design s’adresse à la nouvelle génération : arborant des lignes franches, il dégage une incroyable puissance et un éclat discret, tout en s’appuyant sur son héritage issu de la culture et de la tradition nippone. Il est en tous points fidèle aux principes du style Grand Seiko, défini en 1967 avec la célèbre 44GS, qu’il adapte pour les prochaines décennies. La précision, la lisibilité et la beauté caractéristiques de Grand Seiko sont visibles dans le moindre détail, mais une profondeur nouvelle se dégage de la forme du boîtier et du cadran avec un confort amélioré. Une nouvelle ligne horlogère qui révèle une véritable force tout en restant discrète et sobre. Tout est ici objet de contraste. La finition brossée sur le côté du boîtier contraste en douceur avec la finition miroir minutieusement polie du bord de la lunette tandis que les lignes nettes ainsi que les bords des index et des aiguilles précisément taillés s’opposent à la douceur des bords arrondis de la boîte.

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L’Evolution 9 présente une boîte de 38,6 mm (pour 9,95 mm d’épaisseur) façonnée en Brilliant Hard Titanium avec des surfaces bénéficiant du polissage iconique Zaratsu de la marque, afin de donner encore plus d’éclat à la pièce et faire ressortir la beauté du métal. Cet alliage innovant de Grand Seiko, plus brillant que le titane traditionnel, habille également le bracelet. La matière rend la montre plus légère, mais aussi très résistante à la corrosion et aux éraflures, tout en offrant une dureté deux fois supérieure à celle de l’acier inoxydable standard. Le cadran texturé de cette dernière création s’inspire des bouleaux blancs élancés typiques du nord du Japon, qui profilèrent dans les environs du Grand Seiko Studio Shizukuishi où sont produites toutes les montres mécaniques de l’horloger. À l’intérieur, on retrouve un nouveau mouvement haute fréquence à remontage manuel (une première depuis 50 ans chez Grand Seiko), le 9SA4. Ce dernier bat à une fréquence de 10 alternances par seconde. Entièrement remonté, il offre une réserve de marche de 80 heures (un indicateur est situé au dos du boîtier) grâce à son échappement à double impulsion et ses deux barillets.

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La montre à grandes complications ultime d’A. Lange & Söhne

L’horloger saxon évolue dans une autre dimension horlogère. Elle le prouvait en 2016 lors du SIHH où elle a surpris tout le monde, de la montre extra-plate aux grandes complications et toujours avec le même mantra : bienfacture épatante et technicité irréprochable. Parmi ces garde-temps, A. Lange & Söhne dévoilait une pièce qui n’a pas pu laisser insensible les amateurs d’horlogerie et de beaux rouages : le Datograph Perpétuel Tourbillon. Un chef-d’oeuvre qui allie trois des plus grandes complications (un chronographe retour en vol avec grande date Lange, un quantième perpétuel avec affichages sautants et un tourbillon une minute avec mécanisme d’arrêt-secondes) ainsi que des fonctions supplémentaires. Au-delà de la prouesse technique, cette montre se distingue avant par la lisibilité exceptionnelle des nombreux indicateurs de son cadran. Cela peut paraître évident mais une lecture fluide des informations sur ce genre de pièces compliquées est (très) rare. Le tour de force de l’horloger brillamment réussi à travers le Datograph Perpétuel Tourbillon est d’avoir trouvé une parfaite harmonie entre les différents mécanismes sans oublier le design global de la montre, lui aussi très réussi.

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L’architecture du cadran avec la grande date Lange dans le double guichet encadré figurant à 12 heures et les deux cadrans auxiliaires forment un triangle équilatéral. La petite seconde, le jour de la semaine et l’indicateur jour/nuit sont placés à gauche, tandis que le compteur de précision à minutes sautantes, le mois et l’année bissextile figurent à droite, sans oublier l’affichage des phases de lune, à 6 heures, qui s’intègre parfaitement à l’ensemble. Le tourbillon lui, se cache au yeux du monde. Un raffinement qui ne se révèle qu’à travers le fond en verre saphir de la montre. Le tout est logé dans une boîte en or couleur miel de 41,5 mm pour seulement 14,6 mm d’épaisseur. Autre innovation, ce Datograph Perpétuel Tourbillon Honeygold « Lumen » révèle aussi son esthétique dans l’obscurité grâce au cadran semi-transparent et à un revêtement luminescent faisant briller les affichages et les complications. A. Lange & Söhne anime son Datograph d’un calibre de manufacture amélioré, le L952.4, composé de 684 pièces et présentant les fines décorations de la maison comme les ponts en maillechort non traité, les chatons en or polis et les vis bleuies. Ce mouvement manuel offre 50 heures de réserve de marche après remontage complet.

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Une complication romantique et poétique chez Trilobe

L’heure autrement ? Telle pourrait être la devise du jeune horloger français Trilobe. En changeant de référentiel, la première création de la maison baptisée « Les Matinaux » (du nom du recueil de poèmes de René Char de 1950) repense l’affichage traditionnel des heures. Elle met le temps en mouvement alors que ses indicateurs restent stoïques. En pratique, trois anneaux rotatifs ourlés d’échelles graduées marquent les heures sur l’extérieur du cadran, les minutes au centre et les secondes à l’intérieur. Afin de lire l’heure, trois trilobes fixes pointent les chiffres correspondants sur l’heure, la minute et la seconde. Une poétique horlogère saluée par la critique, qui trouve un prolongement dans les collections Nuit Fantastique et Folle Journée. Cette année, Trilobe a décidé de revisité sa série inaugurale Les Matinaux. Ceci, avec le lancement de « L’Heure Exquise », des garde-temps enchanteurs et romantiques en deux variations captivantes de cadran sablé : Dune et Bleue.

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Les Matinaux L’Heure Exquise présente un boîtier en titane grade 5, disponible en diamètres 40,5 mm et 38,5 mm ou dans une variante en or rose 18 carats de 40,5 mm. Chaque boîtier bénéficie d’un fin profil mesurant 9,2 mm d’épaisseur. La combinaison de surfaces polies miroir et satinées et d’une lunette bombée ajoute une touche de sophistication au design du boîtier par ailleurs simple. Un verre saphir avec traitement antireflet multicouche assure une clarté optimale pour la visualisation du cadran, tandis que le fond saphir antireflet permet aux puristes d’admirer le mouvement joliment décoré avec des ponts plaqués or noir. Les anneaux des heures et des minutes continuent de s’égrener sur le cadran, mais une légère inclinaison des chiffres accentue le mouvement des disques et souligne le passage du temps. Un seul trilobe sert désormais d’indicateur pour les heures et les minutes, tandis que les secondes s’écoulent librement sur le cadran par l’intermédiaire d’un verre saphir étoilé. Ceci, afin de laisser la place à la première complication réalisée par Trilobe : les phases de lune. L’affichage de ces dernières présente des étoiles blanches tampographiées sur un disque en verre saphir qui tourne en synchronisation avec les secondes. Dans le même temps, un disque de couverture bleu azurée glisse sur un disque en laiton texturé au laser représentant la surface de la lune, effectuant un cycle tous les 29,5 jours. Ces nouvelles Trilobe Les Matinaux L’Heure Exquise sont équipées du calibre X-Centric, un mouvement à remontage automatique introduit en 2020, offrant une autonomie de 48 heures et animé par un ressort moteur surpuissant remonté par un épais micro-rotor en tungstène.

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La quête céleste de Laurent Ferrier

Laurent Ferrier perpétue un savoir-faire d’une grande exigence dans la plus pure tradition horlogère. Son credo ? Faire du beau, du simple et du fonctionnel. Un cocktail qui marche comme en témoigne la Classique Tourbillon Double Spiral, la toute première création de la maison, qui remporta en 2010 le prix de la meilleure montre pour homme au Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG). La passion du fondateur pour la course automobile (Laurent Ferrier a participé sept fois aux 24 Heures du Mans) le pousse régulièrement à (re)mettre au goût du jour ses collections Sport ou Grands Sports (son dernier Poursuite Grand Sport Tourbillon a d’ailleurs remporté le Prix du Tourbillon lors de l’édition 2023 du GPHG) taillées pour l’asphalte et au look sportif. Cette année, la marque a opté pour la sobriété. De la simplicité certes, mais agrémentée de complications horlogères. Laurent Ferrier dévoile ainsi un nouveau quantième annuel Classic Moon, décliné en deux interprétations. Le boîtier de 40 mm aux cornes délicatement incurvées se pare d’or rouge ou d’acier. Les lignes élancées et franches ont été polies à l’image d’un galet, l’une des signatures visuelles de l’horloger.

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La première version en acier se pare d’un cadran monochrome aux tonalités gris-bleu révélant des accents contemporains sublimés par la finition opaline. La seconde, en or rouge, s’habille d’un cadran argenté sur lequel le satiné vertical très doux crée un jeu de lumières sobre et délicat. Chacune des deux Classic Moon présente des aiguilles de forme Sagaie réalisées en or gris, des chiffres romains effilés et des index bâtons bordés par une minuterie chemin de fer ponctuée des 31 chiffres des jours. À 12h, on retrouve deux guichets biseautés affichant le jour de la semaine à gauche et le mois à droite. La Classic Moon s’équipe d’une couronne assurant le remontage et le réglage de la date et de l’heure et d’un correcteur intégré situé à 10 heures permettant de régler l’affichage du jour. En plus du quantième annuel, la véritable innovation de cette montre se trouve à 6h. Au centre du compteur de la petite seconde, Laurent Ferrier a placé un disque bleu foncé façonné en verre aventuriné de Murano puis surmonté d’un élément en émail bleu pétrole et translucide. C’est la première fois que la maison présente une complication des phases de lune dont le réglage est assuré par un correcteur situé entre 8 et 9 heures. Au coeur des montres, bat un calibre à remontage manuel qui offre 80 heures de réserve de marche. Le mouvement est visible à travers un fond ouvert présentant un indicateur de la réserve de marche et les décorations de Laurent Ferrier comme un pont orné de Côtes de Genève avec traitement rhodium, la platine rehaussée d’un perlage ainsi que les arêtes biseautées et polies à la main.

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