En fait-on assez pour la santé mentale en Belgique? La réponse du ministre de la Santé

En fait-on assez pour la santé mentale en Belgique? La réponse du ministre de la Santé

La santé mentale est-elle la grande oubliée de notre système? D’après le ministre en charge, les choses évoluent dans le bon sens. Depuis le premier février, les jeunes jusqu’à 23 ans peuvent aller gratuitement chez le psychologue. “Mais n’y a-t-il pas une possibilité d’aller plus loin pour aider l’ensemble de la population”, interroge Christophe Deborsu au départ du témoignage d’une infirmière qui dit avoir frôlé le burn-out.

À Frank Vandenbroucke de répondre: “Il y a presque 3.800 psychologues cliniciens qui se sont engagés dans une nouvelle offre qu’on appelle les soins psychologiques de première ligne. C’est quand même conséquent. Et il y a d’ailleurs presque 300.000 personnes qui ont été vers cette offre donc ça marche.”

Le socialiste flamand fait ici référence à une convention qui veut que certains patients puissent avoir recours à un psychologue “de première ligne” qui propose des interventions de courte durée et/ou de faible intensité qui sont directement accessibles, sans prescription.

Le ministre admet tout de même que tout n’est pas tout rose et que des améliorations devront encore être faites en la matière: “Je ne dis pas que c’est suffisant. Je crois que dans la législature prochaine, il faudra encore investir davantage, mais c’est une nouvelle offre importante.”