Jeux vidéo : pourquoi « Final Fantasy VII Rebirth » est une réussite
Sorti en fanfare en 2020, Final Fantasy VII Remake avait fait l’effet d’une bombe. Ce que les fans ancestraux du jeu original de 1997 envisageaient comme une simple remise à niveau graphique a tourné au remake total, sorte de réinterprétation moderne du mythe.
Seul réel hic : une nouvelle vision tellement ambitieuse qu’elle ne tenait plus sur un seul jeu. Le second épisode de ce FF VII, Rebirth, sort donc ce jeudi 29 février, poursuivant l’aventure commencée voici quatre ans. Après le plébiscite du premier épisode ? auréolé d’un score Metacritic de 87/100 ! ?, Rebirth est-il à la hauteur ? C’est sans hésiter que Le Point Pop répond? oui !
Révélations et voyage
Petit rappel pour les néophytes : sorti en 1997 sur console PlayStation, Final Fantasy VII est l’épisode qui a permis à la saga de réellement s’exporter au-delà des frontières nipponnes. Vendu à plus de 10 millions d’exemplaires (plus de 14 millions si on compte les différentes versions), FF 7 raconte l’histoire d’une planète rongée par la surexploitation de ses ressources et d’un groupe de personnages hétéroclites qui vont se lancer dans une course effrénée pour tenter de la sauver.
Un succès mondial en grande partie dû à ses qualités techniques et graphiques exceptionnelles pour l’époque, puisque le jeu exploitait avec brio les capacités de la toute nouvelle console de chez Sony, mais aussi à un scénario très prenant, au message engagé.
Lorsqu’en 2015, le studio Square Enix annonce que Final Fantasy VII, titre devenu totalement culte, va faire l’objet d’une refonte totale, beaucoup de fans sont assez dubitatifs : à quoi bon refondre un jeu devenu légendaire ? Mais lorsque Final Fantasy VII Remake sort en 2020, même les plus suspicieux doivent admettre qu’un travail colossal a été effectué : plus qu’un simple portage, cette version reliftée des prémices du mythe sublimait le titre par une production quasi hollywoodienne.
Prémices, car seule la première partie de l’histoire y était contée, l’opus prenant fin à l’issue d’un des événements clés de l’histoire : l’abandon de la mégacité Midgar, sur la planète Gaia, après la catastrophe. Le chapitre suivant ? que nous découvrons ce 29 février ? est donc celui où nos héros partent à la poursuite de l’antagoniste Séphiroth pour tenter de trouver un moyen d’endiguer l’apocalypse programmée. Final Fantasy VII Rebirth se pose donc comme l’épisode des révélations et du voyage?
Customiser son style de combat
Bonne nouvelle pour les gamers qui n’auraient pas fini Remake : une vidéo récapitulative est disponible sur l’écran de démarrage (et ici), mais elle est sans doute un peu trop succincte, FF VII bénéficiant d’un scénario complexe avec de forts enjeux ? ce qui en avait d’ailleurs expliqué le succès lors de sa sortie. Sachez toutefois que ne pas connaître ces prémices pourrait être un peu handicapant lors de votre épopée dans Rebirth.
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Après un court chapitre flash-back en forme de tutoriel, on commence Rebirth lorsque notre ex-Soldat Cloud et ses compagnons du groupe d’écoterroristes Avalanche se remettent de leurs émotions dans la paisible ville de Kalm. On démarre donc avec une équipe déjà constituée des compagnons rencontrés dans Remake : Cloud, ex-employé de la Shinra ; Aerith, descendante des anciens habitants de la planète ? les Cétras ; Tifa, amie d’enfance de Cloud et membre d’Avalanche, Barret, leur chef, et Red XIII, un fauve gardien.
Aucun doute sur le fait qu’il s’agit d’une suite puisqu’on est directement plongé dans cet univers foisonnant où le jeu vous remémore rapidement les techniques de base, plus quelques nouveautés comme les affinités ou les attaques combinées. Pour les débutants, cette étape est indispensable afin d’apprécier à sa juste valeur toute l’étendue de ce monde complexe.
L’équipe de démarrage… et un chocobo. © Square Enix
L’équipe de démarrage… et un chocobo. © Square Enix
En dehors des spécificités martiales, assez connues des joueurs d’action-RPG (armes, équipement, pouvoirs, etc.), Rebirth est assez similaire à Remake. On notera cependant certaines évolutions intéressantes comme les codex ou les attaques combinées.
Sortes d’arbres de compétences, les codex permettent à chaque protagoniste de customiser son style de combat, mais aussi de débloquer de nouvelles aptitudes et attaques combinées. Ces dernières réunissant deux protagonistes en combat pour réaliser des combos dévastateurs, ce qui ajoute un petit aspect tactique très stimulant : parvenir à placer ses attaques les plus puissantes au moment opportun.
Jungle luxuriante, canyon vertigineux
Côté exploration ? le c?ur de cet opus ?, une carte gigantesque va s’ouvrir peu à peu, permettant d’explorer de fond en comble ? si on le souhaite ? toutes les régions du continent. Dans chacune d’elles, on pourra chercher ou tomber par hasard sur des montures ? comme des chocobos, qui peuvent grimper, ou d’autres, planer ?, des monstres rares, des adversaires pour une partie de Queen’s Blood ? nouveau mini-jeu de cartes très sympathique ?, ou encore des informations sur de précieuses Materia d’Espers ? ou Invocations, monstres divins récurrents dans l’univers des Final Fantasy ?, déblocables après les avoir vaincues.
Le personnage dangereux et manipulateur de Sephiroth. © Square Enix
Le personnage dangereux et manipulateur de Sephiroth. © Square Enix
Si l’on décide de simplement suivre la quête principale pour faire avancer le scénario, on risque de manquer une grande partie de ces zones, toutes plus riches et diverses les unes que les autres, comme des plages, une jungle luxuriante et labyrinthique, ou encore un canyon aux hauteurs vertigineuses. On ne peut que vous conseiller d’éviter de trop faire l’impasse sur cet aspect touristique, vous n’en serez que plus équipés et plus forts lors des difficiles batailles qui vous attendent.
emFinal Fantasy VII/em emRebirth/em : un détour par le planetarium. © Square Enix
Final Fantasy VII Rebirth : un détour par le planetarium. © Square Enix
Dernier point important, mais non des moindres : l’histoire. Rebirth a beau revenir sur un récit que beaucoup d’entre vous connaissent déjà depuis 1997, il le fait avec assez d’adresse pour regorger de moments clés et de petites interactions qui encouragent le joueur à s’attacher à chacun de ses compagnons, créant des affinités qui serviront au combat et pour débloquer certaines scènes de connivences.
Cloud et ses troublantes hallucinations, Tifa et son côté protecteur, Barret et son fort caractère, Aerith et son sourire triste? Chaque dialogue, chaque interaction sont savamment mis en scène pour raconter cette histoire, caractériser les personnages, mais aussi créer des liens. Les nombreux combats sont entrecoupés de petits moments parfois drôles ou tristes, qui transportent littéralement le joueur jusqu’à l’écran de fin.
Une date dans l’histoire du jeu vidéo
Final Fantasy VII Rebirth respecte le scénario de 1997 tout en lui greffant des éléments d’autres épisodes comme Final Fantasy VII Crisis Core ou l’épisode DLC Final Fantasy VII Intergrade, plus quelques changements scénaristiques ? suivez les Fileurs !
Surtout, Rebirth marque une grande évolution par rapport à Remake : une carte beaucoup plus grande et diversifiée, qu’on peut explorer à loisir après avoir passé certaines étapes, ainsi que de nombreuses activités annexes qui démultiplient une durée de vie déjà imposante : environ 50 heures en ligne droite ( !), doublées si on veut tout explorer. Nous ne sommes pourtant qu’en février, mais on peut, sans trop de risque, déjà affirmer que Final Fantasy VII Rebirth est l’un des meilleurs jeux de l’année 2024.
Quant au dernier opus, celui qui devrait clore l’histoire après Rebirth, il va falloir prendre son mal en patience : probablement encore quatre ou cinq ans d’attente. Mais qu’on soit un vieil adepte des FF ou un nouvel arrivant, ce Final Fantasy VII Rebirth ? malgré ses circonvolutions et ses quelques rallongements artificiels de la durée de vie ? a tout pour faire date dans l’histoire du jeu vidéo.
Final Fantasy VII Rebirth, en exclusivité sur PlayStation 5, genre : action-RPG, édité par Square Enix, prix public : 80 euros, classement : PEGI 16, disponible le 29 février.
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