Légumes bio, tourtons, fromages du coin.... Au collège de Saint-Bonnet, les élèves mangent des produits locaux

Au collège Vivian Maier à Saint-Bonnet-en-Champsaur, les élèves peuvent déguster des produits locaux à la cantine, préparés par les cuisiniers.

Au collège de Saint-Bonnet, les élèves mangent des produits locaux

Au collège Vivian Maier à Saint-Bonnet-en-Champsaur (Hautes-Alpes), les assiettes sont bien remplies. Au menu ce midi: gratin dauphinois et cordon bleu. Mais ici, même avec 400 repas par jours, pas question de servir des produits surgelés, tout est fabriqué par l’équipe de cuisiniers. Ce vendredi 9 février au matin, une rencontre était organisée entre élus locaux et producteurs. À cette occasion, ils ont pu visiter les cuisines et rencontrer les enfants.

Des enfants bien dans leurs assiettes

“C’est super bon!” s’exclame Warren. “On a beaucoup plus à manger et c’est bien meilleur”, affirme Ethan. Les enfants mangeant à la cantine sont unanimes sur la qualité des repas servis. Beaucoup voient une vraie différence avec les repas servis dans les autres cantines. “J’ai été pendant 3 ans dans une école privée, et franchement ici c’est bien meilleur”, explique Léo, élève en classe de 3ème.

Ils reconnaissent aussi l’importance d’avoir des produits locaux. “C’est mieux pour la santé, et comme c’est fait par des gens qu’on connaît peut-être, ça fait plaisir aussi”, confie Timothée, élève en classe de 3ème.

Une cantine de qualité 

Dirigeant la cuisine depuis 2007, Christophe, le chef cuisinier, a toujours voulu servir les meilleurs produits aux enfants. “C’était d’abord une initiative personnelle, puis le département a suivi (…) Cuisiner des produits bruts ça demande plus de temps et de préparations, les matinées sont bien remplies”, explique-t-il.

Et s’il ne donnera pas sa recette, il est néanmoins fier des produits qu’il utilise: “Le gratin est préparé avec du lait du Gaec de la Tuilerie à Saint-Bonnet, et des pommes de terre venant de l’Échange Paysans du sud des Hautes-Alpes. Les cordons bleus ont été fabriqués par la boucherie locale”. “Les enfants sont très contents de voir que c’est de la viande ou du fromage de leur papa, de leur maman, du tonton, de la tata ou du voisin”, explique-t-il.