Toyota Land Cruiser : la légende est en marche
Toyota Land Cruiser
Apparu en 1951, le premier Land Cruiser n’était qu’une copie assumée de la fameuse Jeep Willys, qui venait de s’illustrer au cours de la Seconde Guerre mondiale. De l’eau a depuis coulé sous les ponts et, à l’instar du Land Rover Defender ou du Mercedes Classe G, le Toyota est devenu une référence en matière de versatilité, aussi à l’aise qu’un SUV sur la route, aussi rude à la tâche qu’un vrai 4×4 en tout-terrain.
Toyota Land Cruiser © Jayson Fong
La dernière génération de Toyota Land Cruiser n’a rien à envier aux précédentes sur le plan des qualités de franchissement. © Jayson Fong
Mélange subtil de modernisme et de tradition, la nouvelle mouture proposée aujourd’hui affine encore la recette. Cela saute aux yeux. Oubliées les lignes mièvres et trop consensuelles de la version précédente ; plus anguleux, plus personnel, le style gagne incontestablement en caractère. Les dimensions se font également plus généreuses, avec une dizaine de centimètres supplémentaires en longueur (4,92 m), comme en largeur (1,98 m). La porte arrière cède par ailleurs la place à un hayon, alors qu’une configuration 7 places est toujours proposée en option.
Toyota Land Cruiser © Jayson Fong
Le grand écran numérique central permet d’accéder à de nombreuses fonctions mais les plus usuelles restent commandées par des boutons parfaitement accessibles. © Jayson Fong
Le traitement de l’habitacle est presque luxueux. Le grand écran numérique central permet d’accéder à tout ce que l’on attend de connectivité et de fonctionnalité aujourd’hui mais la plupart des commandes se font encore par de gros boutons parfaitement accessibles. On apprécie. C’est notamment le cas pour la large panoplie de systèmes permettant d’évoluer en tout-terrain. La boîte transfert, par exemple, qui permet de sélectionner une gamme longue ou courte, ou les blocages de différentiels, central et arrière. S’y ajoute un inédit système MTS (Multi Terrain Select) qui gère automatiquement le couple moteur, l’ESP ou encore le contrôle de traction. Également un Crawl Control qui aide à franchir les passages les plus délicats tout en douceur sans toucher aux pédales. Nouveau aussi, le mécanisme de déconnexion de la barre antiroulis avant qui autorise un plus grand débattement des roues antérieures.
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Fort de son nouveau châssis séparé et malgré les pneus mixtes qui l’équipent en série, le nouveau Land Cruiser se révèle ainsi un franchisseur hors pair. Ce qui ne l’empêche pas, grâce à sa transmission intégrale permanente et à des suspensions qui filtrent efficacement les soubresauts de l’essieu arrière rigide, de se montrer aussi plaisant que sécurisant sur la route. Disponible uniquement avec un moteur 4 cylindres diesel de 204 ch, associé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports, le Land Cruiser 2024 est affiché à partir de 69 000 ? hors malus. Une version diesel dotée d’une hybridation légère 48V est toutefois attendue début 2025 avec, à la clef, un malus minoré.
Toyota Land Cruiser © Jayson Fong
Malgré son essieu arrière rigide et son châssis à échelle, le nouveau Toyota Land Cruiser se montre plaisant et sécurisant à conduire sur route. © Jayson FongÀ LIRE AUSSI Porsche Macan : la conversion obligée à l’électrique