Toulouse : Viol, enlèvement, la lycéenne avait tout inventé
Âgée de 16 ans, l’adolescente souffrirait de troubles psychologiques selon le parquet de Toulouse
Illustration de la police nationale
fausse déposition – Âgée de 16 ans, l’adolescente souffrirait de troubles psychologiques selon le parquet de Toulouse
Un homme a été relaxé sans aucune charge contre lui, après avoir passé 36 heures éprouvantes en garde à vue. Il avait été interpellé lundi soir, à Toulouse, sur la foi d’une déposition d’une lycéenne de 16 ans qui expliquait avoir été séquestrée et violée avant d’être relâchée, rapporte France Bleu Occitanie.
Elle expliquait avoir été enlevée devant un arrêt de bus à la sortie de ses cours, puis violée et finalement libérée quelques kilomètres plus loin. Elle avait alors donné la description de son agresseur et sa voiture. Un homme âgé de 26 ans, correspondant à ce portrait avait alors été interpellé peu après par les policiers.
Elle aurait obéi aux injonctions de son téléphone
Mais les examens pratiqués par le médecin légiste et surtout l’étude des vidéos des caméras de vidéosurveillance ont totalement dédouané cet homme de 26 ans qui aura vécu 36 heures éprouvantes de garde à vue pour rien. La lycéenne a fini par avouer la supercherie. Elle a livré aux enquêteurs des explications très confuses sur ses motivations avant de reconnaître qu’elle avait, en fait, tout inventé et ne connaissait pas cet homme.
Selon France bleu Occitanie, le parquet de Toulouse précise qu’elle est atteinte de « troubles psychologiques manifestes ». Elle aurait notamment obéi à des injonctions de son téléphone, qui apparaîtraient une fois l’écran éteint, pour déchirer son tee-shirt.
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