William Balikwisha après le partage du Standard au Cercle de Bruges : « Déçu car il y avait la place »

William Balikwisha après le partage du Standard au Cercle de Bruges : « Déçu car il y avait la place »

Un Standard courageux, à défaut de s’avérer conquérant ou inventif. Les joueurs auraient pu s’en contenter si l’égalisation n’était pas tombée en toute fin de match. « Il y a de la déception parce que nous avions clairement la place pour prendre trois points importants ».

William Balikwisha a tout résumé en quelques mots. Cette victoire, les Rouches la cherchent depuis le match à domicile contre Genk. Une éternité. « Forcément, quand tu ne parviens pas à décrocher ce que tu espères, tu commences à douter ». Dans le jeu et la prise de risques. Sur la pelouse d’un Cercle peu impressionnant, les Rouches ont souvent balancé des longs ballons afin d’éviter de se faire piéger par le pressing local. « C’était le plan de jeu. Je suis un élément qui apprécie de toucher et sentir la balle donc ce n’était pas facile mais je ne suis pas du genre à me plaindre. J’ai tout de même réussi à proposer certaines choses, même si je peux en faire davantage ».

Une remarque qui vaut pour le reste d’une équipe en léger progrès après l’indigente prestation délivrée contre Courtrai. « Les choses se mettent en place avec le nouveau coach. Il est très exigeant, proche de nous et n’arrête pas de nous encourager. Nous aurons encore besoin d’un peu de temps pour transposer tout ce qu’il attend de nous mais je suis convaincu que c’est un excellent coach ». Seulement, et parce que le football restera toujours un sport cruel, seules les statistiques ont de la valeur, surtout aux yeux des supporters. « Je comprends leur déception et je m’excuse de ne pas avoir réussi à leur offrir le succès qu’ils méritent. J’ai l’impression de chaque fois ressortir les mêmes phrases mais elles sont sincères. Je reste convaincu que nous possédons les qualités pour faire quelque chose de solide, peu importe l’adversité. L’Antwerp constituera un gros morceau mais il ne faut pas avoir peur de l’affronter. Ce qui compte, c’est de se libérer dans le jeu et les intentions ».