Le président du groupe conservateur de droite allemand Werteunion (Union des valeurs), Hans-Georg Maassen, assiste à une conférence de presse, après avoir participé à une réunion pour fonder un parti “conservateur-libéral”, à Remagen, en Allemagne. /Photo prise le 17 février 2024/REUTERS/Jana Rodenbusch
BERLIN (Reuters) – Un ancien chef du renseignement allemand limogé après avoir été accusé de minimiser la menace représentée par l’extrême droite a fondé un nouveau parti lors d’une réunion organisée samedi à bord d’un bateau.
Il s’agit du troisième parti à être fondé cette année en Allemagne, fragmentant encore le paysage politique avant les élections européennes, les votes dans trois Länder et dans la moitié des municipalités du pays.
La Werteunion, ou Union des valeurs, est dirigée par Hans-Georg Maassen, qui a été démis de ses fonctions de chef du Bureau allemand pour la protection de la Constitution (BfV) en 2018.
L’avocat a été contraint de démissionner après avoir mis en doute l’authenticité d’une vidéo montrant des extrémistes d’extrême droite poursuivant des migrants dans la ville orientale de Chemnitz.
Il s’est depuis fait remarquer par des commentaires radicaux sur l’immigration, attirant vers lui des militants d’extrême droite.
Ancien membre du parti d’opposition démocrate-chrétien, Hans-Georg Maassen est désormais surveillé par l’agence de sécurité qu’il dirigeait, a-t-il déclaré le mois dernier.
“12h32. C’est fait !” », a-t-il déclaré sur la plateforme X, en publiant une photo de lui et de ses condisciples devant un drapeau allemand à bord d’un bateau près de Bonn, l’ancienne capitale allemande.
Les principaux partis allemands sont bien en retrait dans les sondages par rapport à leur niveau des années 1980, lorsque les démocrates-chrétiens et les sociaux-démocrates obtenaient régulièrement près de 50% des suffrages.
Plus tôt cette année, la militante de gauche Sahra Wagenknecht a fondé un nouveau parti populiste de gauche.
Le Werteunion se retrouve en concurrence avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti d’extrême droite en tête des sondages dans certaines régions de l’Est.
Alors que tous les autres partis ont exclu de travailler avec l’AfD, Hans-Georg Maassen a récemment déclaré qu’il serait prêt à soutenir leurs propositions législatives si elles avaient du sens – tout en excluant une coalition avec ce parti.
(Reportage de Thomas Escritt et Sarah Marsh; version française Elizabeth Pineau)
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