Mark Zuckerberg doit plaider sa cause en Californie ce vendredi 23 février. Devant une cour fédérale, le patron de Meta cherche à éviter d’être légalement responsable des répercussions de ses réseaux sociaux.
“Vous avez du sang sur les mains”, lançait le sénateur Lindsay Graham aux dirigeants de cinq acteurs majeurs des réseaux sociaux fin janvier 2024. La scène, qui avait fait le tour du monde, s’inscrivait dans le cadre d’un projet de loi pour renforcer les protections numériques, notamment celles des enfants.
Près d’un mois plus tard, c’est tout seul que Mark Zuckerberg est convoqué dans une cour fédérale de Californie. Cette fois, le patron de Meta – propriétaire de Facebook, Instagram et Whatsapp – ne recevra pas les coups comme fin janvier. Il est venu présenter ses arguments pour ne pas être tenu responsable des dérives de ses plateformes, indique le média américain Bloomberg.
Mark Zuckerberg, le patron Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp).
Car lors du tour de force du Congrès américain, le sénateur Lindsay Graham avait posé les bases d’une possible responsabilité pénale pour les dirigeants de réseaux sociaux. “Quand les cigarettes ont tué des gens, nous avons fait quelque chose, peut-être pas assez. Vous allez parler des armes, nous avons l’ATF. Mais ici, rien”, listait le sénateur.
“Grand pouvoir, grandes responsabilités”
“Le constat est donc le suivant: vous ne pouvez pas être attaqué en justice. Mais vous devriez”, regrettait Lindsay Graham.
L’audition de Mark Zuckerberg ce vendredi fait suite à une plainte commune d’une quarantaine d’États américains. Elle pointe les effets négatifs d’Instagram sur la santé mentale des adolescents. Les familles des plaignants citent le comics Spider-Man dans le dossier: “Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités”. “Mais Mark Zuckerberg ne s’est pas montré à la hauteur de cette maxime”, ajoutent-ils.
Pour se défendre, le fondateur de Facebook estime qu’il ne peut pas être tenu responsable des activités de son entreprise simplement parce qu’il la dirige. Mais ses adversaires estiment justement que cette position lui impose de “parler pleinement et sincèrement des risques que les plateformes de Meta posent pour la santé des jeunes”.
Aux États-Unis, plus de 1.000 poursuites sont engagées contre les grandes plateformes de Meta, Google, Tiktok et Snap. Mais le nom de Mark Zuckerberg n’est cité que dans une faible partie de ces actions. Pour autant, Bloomberg rappelle que le patron de Facebook risque d’être personnellement responsable dans le procès sur le scandale Cambridge Analytica.
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