Cinq jours après avoir été expulsé d’un bâtiment universitaire de Toulouse, un groupe de jeunes migrants doit quitter le gymnase du centre-ville où il avait trouvé refuge
L’expulsion de ce groupe de jeunes migrants d’un bâtiment désaffecté de l’université Paul-Sabatier, à Toulouse, le 23 février 2024.
errance – Cinq jours après avoir été expulsé d’un bâtiment universitaire de Toulouse, un groupe de jeunes migrants doit quitter le gymnase du centre-ville où il avait trouvé refuge
Le gymnase de Saint-Sernin, en plein centre-ville de Toulouse, n’aura été qu’une escale pour eux. Un juge du tribunal administratif a ordonné mercredi que des dizaines de jeunes migrants, réfugiés là depuis leur expulsion le 23 février d’un bâtiment de l’université Paul-Sabatier d’un an, quittent également ce site.
Cette décision qui demande à « à l’ensemble des occupants sans droit ni titre du gymnase Saint-Sernin (…) de libérer les lieux sans délai », fait suite à la plainte et au recours déposés par la mairie de Toulouse. Dans son jugement, le magistrat souligne « que l’occupation en cause faisait obstacle au fonctionnement du service public de l’éducation et à celui du développement des activités sportives et d’éducation physique », conformément aux arguments avancés par la municipale.
Jean-Luc Moudenc, le maire divers droite de Toulouse a d’ailleurs salué la décision sur le réseau X (ex-Twitter), annonçant avoir saisi « le préfet afin de lui demander d’organiser l’évacuation du gymnase municipal Saint-Sernin dans les plus brefs délais ».
« Sonnés » et « désemparés »
Mais cela ne résout pas la problématique de ce groupe de plusieurs dizaines de jeunes migrants. « On est complètement sonnés », a réagi auprès de l’AFP Jennifer Gruman, de l’association TEC31, présente auprès de ces migrants, selon elle « désemparés » après la décision du juge et dont certains sont scolarisés. « Qu’est-ce qui va se passer ? Un campement à nouveau ? Un squat à nouveau ? Les institutions se renvoient la balle et disent “Non, c’est pas nous” (…) le problème est éternel s’il n’y a pas de proposition de relogement », a-t-elle regretté.
Les migrants sont plus d’une centaine dans ce gymnase et mineurs pour la plupart, selon les organisations qui les accompagnent. Le juge a, lui, considéré que ces « allégations de minorité » ne pouvaient pas être vérifiées.
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