« Notre profession est en danger ! » Les taxis bretons ont manifesté leur colère à Rennes

Les chauffeurs de taxis bretons ont manifesté lundi 4 mars à Rennes. Ils réclament notamment une renégociation des conditions de rémunération du transport de patients.

Près de 180 chauffeurs de taxi venus de tous les départements bretons ont manifesté leur colère lundi 4 mars 2024 à Rennes. Après avoir mené une opération escargot sur la rocade rennaise, ils ont été reçus à la préfecture de région.

«Â Je travaille 80 heures par semaine, de 7 h à 20 h, chaque jour et je gagne 1 000 € par mois », déclare ce taxi brestois en colère. Il est l’un des 180 chauffeurs de taxi garés aux abords de la préfecture de région, lundi 4 mars 2024, à Rennes pour manifester leur mécontentement. Les quatre départements bretons étaient représentés.

Les professionnels réclament « une renégociation des conditions de rémunération du transport de patients », détaille Jean-Séb, taxi au Conquet, dans le Finistère. La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) « veut nous imposer une convention qui ne nous est pas favorable. Le transport de patients représente pour la plupart d’entre nous une grande partie du chiffre d’affaires ».

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Près d’un mois après leur dernière action, plusieurs axes routiers étaient paralysés dans tout le pays par les chauffeurs de taxi, après l’appel de la FNAT et de la FNDT, deux des principales organisations professionnelles. À Rennes, les taxis ont mené une opération escargot sur la rocade en début de matinée, avant de se diriger vers la préfecture de région.

Ils tirent ainsi la sonnette d’alarme sur une profession en souffrance et dénoncent une dégradation des conditions de transport sanitaire. En fin de matinée, une délégation a été reçue par la cheffe de cabinet du préfet. Des représentants de la CPAM étaient présents. « Nous avons été écoutés et nous avons pu échanger avec eux, résume un membre de la délégation. Nous demandons que cette convention soit remise à plat, en concertation avec les syndicats. »

Dans l’après-midi, tous les taxis ont quitté la préfecture de région avec l’intention de mener à nouveau une opération escargot et un blocage sur la rocade rennaise. Certains se dirigeront les prochains jours vers Paris pour y rejoindre le mouvement.