Comment savoir si je suis prêt pour me remettre en couple ?
Après une rupture, il est communément admis qu’il faut attendre un certain temps avant de s’investir dans une nouvelle relation. Mais faut-il alors dire « non » à l’amour s’il croise notre chemin ? « Comprendre la rupture et digérer un minimum les choses nous permet d’être pleinement authentique à la personne qui se présente à soi », estime Laëtitia Bluteau, psychologue. Pour autant, personne n’est vraiment complètement prêt pour une relation et tout le monde vient avec ses expériences passées et son propre bagage émotionnel. La spécialiste nous aide à identifier les signes que l’on est ouvert·e à la rencontre.
Être disponible affectivement
Difficile de donner à quelqu’un l’espace nécessaire pour s’ouvrir si l’on n’est pas vraiment disponible. « Il y a des gens qui entrent dans une nouvelle relation tout en étant encore parasités par l’ancienne. Ce n’est pas vraiment donner toute sa chance à la relation », affirme Laëtitia Bluteau. « Ça maintient la présence d’un tiers et ça dit qu’on ne peut pas être pleinement dans la découverte, dans la curiosité de cette nouvelle personne », appuie-t-elle.
Pour la psychologue, on est disponible affectivement lorsque l’autre ne nous envahit plus. « Se sentir libéré de ces pensées intrusives est un bon signe de disponibilité ».
Lire aussi 13 choses à ne pas faire après une rupture
Accepter le moment présent
Après avoir souffert, difficile de ne pas penser « On ne m’y prendra plus ! » et c’est bien normal. C’est vrai, aimer, se lancer dans une nouvelle relation est risqué. Être en capacité de se projeter, seul·e dans un premier temps, traduit une ouverture à la nouvelle relation. « Quand on commence à pouvoir envisager de partir en vacances seul·e ou avec des amis, c’est le signe qu’on est prêt·e. Sans parler de projets futurs très éloignés, ça peut être du court terme ou du moyen terme. Cela signifie qu’on arrive à être dans le présent et à s’ouvrir aux nouvelles rencontres », souligne Laëtitia Bluteau.
Comprendre et digérer la rupture
« Quand la relation a été significative et que la rupture a été difficile, ce sont des processus qui ne sont pas linéaires. Il y a des vagues de mieux et d’autres moments où être sans l’autre paraît inenvisageable », précise la psychologue, qui conseille de prendre du recul et « Quand ces cycles se présentent et qu’on constate que les vagues sont plus espacées les unes des autres, ce sont des bons signes d’intégration. Ça veut dire qu’on a digéré l’information, que la relation est bien derrière, qu’on l’a comprise et qu’on l’a accepté profondément, et dans ces conditions-là, on peut passer àautre chose », ajoute-t-elle.
Et bien qu’une période de deuil soit indispensable, il n’y a pas de règle quant à sa durée. Le processus de guérison dépend essentiellement des ressources internes de chacun.
Se détacher des normes
Pour certain·es, aimer à nouveau est essentiel pour avancer après une rupture. Mais pour d’autres, il faut laisser le temps et la solitude guérir les blessures. « Quand la rupture a été difficile, douloureuse ou longue et que la fin de la relation ne marque pas un apaisement, il peut être bon de prendre le temps de digérer de façon à se rendre mieux disponible pour l’arrivée d’une nouvelle relation », note Laëtitia Bluteau.
Si la grande partie de nos émotions est disponible, on peut naturellement aimer une autre personne sans pour autant avoir oublié complètement sa précédente relation. « Il n’y a pas de mal à retomber amoureux si on s’écoute et qu’on est disponible sur le plan affectif », indique la psychologue. De plus, l’amour a parfois un pouvoir presque « thérapeutique ». Ce sentiment répare doucement nos blessures car il offre à chacun la possibilité de se découvrir, se ré-inventer et s’accepter.
Lire aussi
Plus de “Sexo” :
-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux