Les vols de GPS agricoles se multiplient dans les exploitations alsaciennes. Les agriculteurs tentent de trouver des solutions pour protéger un appareil essentiel et extrêmement coûteux.
Ces derniers mois, plusieurs agriculteurs ont été victimes de vols en Alsace. Sur leur exploitation, un objet est particulièrement ciblé par les voleurs: les GPS agricoles, dont la valeur atteint plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Le GPS agricole coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Installé comme une antenne sur le toit de son tracteur, l’objet guide Jérémy Schuwer à travers ses champs. Le maraîcher avoue volontiers que le GPS agricole est un élément “quasiment indispensable” pour son travail quotidien.
Le vol dont il a été victime, il y a quelques semaines, a donc été un réel coup de massue. Des voleurs se sont introduits par effraction dans un de ses hangars et ont dérobé deux GPS agricoles. Le préjudice est estimé à 37.000 euros.
Revendus dans les pays de l’Est
“On est énervés et voilà…”, se désole-t-il, conscient qu’il y a “très peu de chances” que son matériel soit retrouvé un jour. Car l’itinéraire régulier, emprunté par les GPS agricoles volés, a pour point de départ les champs alsaciens et comme arrivée les pays de l’Europe de l’Est, notamment la Pologne ou la Roumanie.
“Très souvent, c’est des antennes qui sont revendues dans les pays de l’Est”, confirme Jérémy au micro de BFMTV.
Les gendarmes du Bas-Rhin constatent une augmentation du phénomène depuis le mois de janvier. Ils appellent les agriculteurs à prendre leurs dispositions pour se protéger et à faire preuve de prudence.
“Des groupes très organisés”
“On a souvent affaire à des groupes très organisés. Donc si les exploitants ne sont pas suffisamment vigilants pour installer des systèmes dissuasifs, ça peut aller très vite”, avertit la capitaine Andrée Ntore Bikene, officier adjoint prévention à la gendarmerie du Bas-Rhin.
Les syndicats d’agriculteurs du département enjoignent, quant à eux, leurs adhérents à coopérer au maximum avec les forces de l’ordre et à signaler tout incident, même mineur. “Même si on nous vole dix plants de tomates, il faut porter plainte. Parce que ça commence par dix plants de tomates et ça finit par le tracteur”, assure Laurent Fischer, vice président de la FDSEA du Bas-Rhin.
Mais afin de se prémunir de mauvaises et coûteuses surprises, il est nécessaire de réaliser des investissements conséquents: Laurent a dû débourser près de 8.000 euros pour installer un système de vidéosurveillance sur son exploitation agricole.
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