Arkéa Ultim Challenge. Charles Caudrelier mène toujours la flotte au large de l’Australie

Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) mène toujours la flotte de cet Arkéa Ultim Challenge, ce vendredi 26 janvier.

Après vingt jours de course, Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) file toujours à plus de 30 nœuds le long des côtes australiennes. De son côté, Éric Péron a dû prendre la direction de Cape Town, en Afrique du Sud, après une avarie de safran.

Rien ne semble ralentir le Maxi Edmond de Rothschild dans l’hémisphère sud. Après la dix-neuvième nuit, Charles Caudrelier mène toujours la flotte de cet Arkéa Ultim Challenge. Le leader, qui longe les côtes australiennes, poursuit donc sa progression en faisant une route plus Nord-Est. « Puisqu’on ne navigue pas plein vent arrière, il a légèrement infléchi sa route pour avoir un meilleur angle de vent ». Le leader avance désormais vers la Tasmanie qu’il devrait atteindre ce samedi dans la matinée après avoir réalisé quelques empannages au préalable.

Thomas Coville : « C’est une joie immense »

Derrière, Thomas Coville peut enfin souffler. Englué depuis plusieurs jours dans du vent fort, il bénéficie d’une légère accalmie. Surtout, il a pu en profiter pour réparer son système de descente de foil tribord. « C’est une joie immense, un moment d’une intensité rare, expliquait-il, les larmes aux yeux dans une vidéo publiée jeudi soir. Ça ne se passe jamais comme prévu mais on l’a fait, après un travail acharné de toute l’équipe. On en a fait quelque chose de beau ».

Armel Le Cléac’h pointe quant à lui à près de 970 miles plus à l’Ouest. Le skipper du Maxi Banque Populaire XI a repris du terrain sur Thomas Coville, même s’il est bien moins rapide depuis le milieu de la nuit (autour de 10 nœuds).

À Cape Town, Tom Laperche (SVR-Lazartigue) a expliqué hier que « continuer était une mini-possibilité ». Il va pouvoir accueillir un autre concurrent : Anthony Marchand. Le skipper d’Actual Utim 3, dont le foil bâbord est gravement endommagé, devait arriver au cours de la nuit dans le port sud-africain. « Il n’y a pas eu du tout de vent cette nuit, ce qui ne facilite pas son approche du port, précise Guillaume Rottee, le directeur de course. Il lui reste une vingtaine de milles à faire avant de mettre son moteur et que son équipe puisse le rejoindre à bord ».

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Enfin, Éric Péron fait route vers Cape Town, en Afrique du Sud, après son avarie de safran.