#MeToo Hôpital : Patrick Pelloux répond aux accusations de Karine Lacombe

L’urgentiste « conteste avec forces » les accusations qui sont portées contre lui

Patrick Pelloux, ici en 2021. (archives)

HARCELEMENT – L’urgentiste « conteste avec forces » les accusations qui sont portées contre lui

Pour la première fois depuis un article de Paris Match dans lequel il est accusé de harcèlement sexuel et moral par l’infectiologue Karine Lacombe, le célèbre urgentiste Patrick Pelloux a répondu. Il s’est exprimé dimanche sur son compte Instagram. Dans un court message il dit avoir « été sidéré d’apprendre par la journaliste de Paris Match les accusations de K. Lacombe et les rumeurs relayées dans cet article. » Patrick Pelloux « conteste avec force » ces accusations estimant qu’il s’agit là de « diffamation ».

Pour autant, il ne « souhaite pas réagir davantage aujourd’hui afin de préserver la sérénité des débats utiles autour du sexisme et des violences sexuelles ». L’article de Paris Match et le témoignage à visage découvert de Karine Lacombe, visage connu depuis la pandémie de Covid-19, ayant en effet suscité une impressionnante vague de témoignages déjà qualifiée de « #MeToo Hôpital ».

Déjà des accusations cet automne

Toujours dans son message sur Instagram, Patrick Pelloux, rendu célèbre par con coup de gueule estival en pleine crise de la canicule en 2003, dit remercier ses « proches, mes collègues, mes confrères et touts ceux qui m’ont apporté leur soutien ces derniers jours ».

Dans une enquête de Paris Match publiée mercredi, Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, a accusé Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et moral ». En octobre, elle avait déjà décrit dans un livre – à l’époque sans donner son nom – le « regard concupiscent, les mains baladeuses » et le « comportement empreint de domination » de ce médecin senior, dont la réputation était déjà « bien établie ».

Patrick Pelloux avait déjà assuré dans Paris Match n’avoir « jamais agressé personne » mais reconnu avoir été « grivois » dans le passé. Le syndicat des internes des hôpitaux de Paris a lancé vendredi un appel à témoignages.

Société#MeToo Hôpital : « La plupart des violences sexuelles y sont commises par des supérieurs », selon un syndicat d’internesSociété#MeToo Hôpital : L’urgentiste Patrick Pelloux accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles