Dernière ligne droite des négociations commerciales pour les petits industriels. Si les grandes multinationales et les enseignes de la grande distribution pourront encore s’entendre jusqu’au 30 janvier prochain, les discussions sur les nouveaux tarifs d’achat s’achèvent ce lundi 15 janvier, au plus tard, pour les industriels au chiffre d’affaires annuel inférieur à 350 millions d’euros.
Selon le ministère de l’Agriculture, entre 60% et 70% des tarifs négociés entre les distributeurs et les PME/ETI avaient été signés vendredi soir. Le chiffre a dépassé 80% dimanche soir selon l’Ania, la principale organisation du secteur agroalimentaire, prévoyant que les contrats restants seront conclus aujourd’hui dans les dernières heures des négociations commerciales. Les produits fabriqués par les PME et ETI représentent 10% du chiffre d’affaires de la grande distribution.
Les distributeurs exercent une forte pression sur les PME et les ETI, pourtant moins exigeantes que les grands groupes, selon le ministère de l’Agriculture. Si les enseignes ne signent pas de nouveaux contrats et continuent à passer des commandes avec les anciens prix, des sanctions seront prises, assure le ministère, évoquant des contrôles de la DGCCRF. Certains distributeurs essaient de convaincre les industriels d’aller sur le prix de la matière première agricole, interdit par la loi Egalim, rappelle le ministère, qui demande de respecter la rémunération des agriculteurs.
Le rayon yaourts d’un supermarché dans le nord de la France (photo d’illustration).
Ne pas acheter ailleurs
“Vous avez un esprit de responsabilité”, a estimé le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, s’adressant aux différents acteurs des négociations commerciales. Le ministre a invité les distributeurs à modérer leurs demandes et les industriels agroalimentaires à proposer davantage de transparence. Par ailleurs, il a également invité les distributeurs à ne pas acheter la matière première agricole ailleurs qu’en France, comme l’a fait par exemple E.Leclerc avec son beurre premier prix, mettant en garde sur la fragilité de la filière agricole française.
Selon le cabinet du ministre, confirmant les chiffres de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), les négociations entre PME/ETI et distributeurs devraient se conclure, en moyenne, par des hausses comprises entre 0 et 3%, alors que les PME/ETI avaient réclamé des hausses entre 1% et 4%. L’an dernier, les industriels avaient demandé des hausses moyennes de 14%, et les négociations commerciales s’étaient terminées sur des hausses de 9% en moyenne.
Du côté des produits, les tarifs de l’huile d’olive et de la volaille devraient augmenter à l’issue des négociations commerciales. En revanche, les tarifs seront à la baisse pour la viande bovine, tout comme le sucre et les céréales.
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