« Vous allez encore nous créer des ennuis ! » : à l’Élysée, la pique de Macron à Mbappé devant l’émir du Qatar

Kylian Mbappé aux côtés d’Emmanuel Macron et de l’émir du Qatar à son arrivée à l’Elysée ce mardi soir. LP/Arnaud Journois

Kylian Mbappé à la table des très grands ce mardi soir. La star parisienne était invitée à l’Élysée dans le cadre de la venue de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, en visite à Paris.

Comme nous l’avions annoncé dès ce lundi, l’attaquant du PSG était convié, tout comme 120 autres personnalités, pour ses liens avec le monde arabe. Jack Lang, Jean-Yves Le Drian, Nicolas Sarkozy ou encore le chef Alain Ducasse, assis à côté du goleador parisien, était également invité.

Kylian Mbappé a été l’un des premiers à faire son apparition dans la cour du palais présidentiel. Le maître à jouer de l’équipe de France arborait une cravate rouge bordeaux, aux couleurs du Qatar. Il s’est avancé sur le tapis rouge, alors que la garde républicaine faisait résonner un air enjoué, juste avant 20 heures.

L’émir du qatar lui a glissé quelques mots à l’oreille à son arrivée, sous les yeux d’Emmanuel Macron qui lui a lancé en riant : « Vous allez encore nous créer des ennuis ». L’émir lui a ensuite tapé sur le ventre en lui souhaitant « bonne chance » sans que l’on devine le thème de l’échange.

Lors de ce dîner, il a pu retrouver des têtes bien connues puisque son patron au PSG Nasser Al-Khelaïfi était également présent. Ce dernier, membre du premier cercle de l’émir, était même à la table d’honneur aux côtés de Brigitte Macron ou encore Nicolas Sarkozy, qu’il côtoie très régulièrement au Parc des Princes.

Pour Kylian Mbappé, il ne s’agissait pas d’une première à l’Élysée, ni d’une première lors d’un repas officiel. En février 2018, quelques jours après l’élection de George Weah au poste de président de la République du Liberia, le capitaine des Bleus avait ainsi été convié à partager un déjeuner à l’Élysée entre l’ancien attaquant vedette du PSG et de l’AC Milan et son homologue Emmanuel Macron.