Luis Enrique récupèrera Kylian Mbappé pour la Ligue des champions. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)
Ce samedi au Parc des Princes, Luis Enrique avait choisi une équipe remaniée pour affronter Lille en championnat. Malgré plusieurs cadres sur le banc de touche – Kylian Mbappé, Warren Zaïre-Emery, Achraf Hakimi, Gianluigi Donnarumma ou encore Marquinhos -, Paris s’est imposé contre les Dogues (3-1) en offrant un visage volontaire et mordant. De quoi réjouir l’entraîneur espagnol, invité en conférence de presse après la rencontre.
Une victoire, pas de blessés et une rotation : est-ce une soirée parfaite ?
LUIS ENRIQUE. C’est un match très complet. Un match qui ressemblait un peu à celui contre Brest. Il ressemblera aussi à celui contre la Real Sociedad parce qu’il faudra bien presser. Ils nous ont obligés à être performants. On a été au niveau. On a vu la volonté des joueurs d’être meilleurs, match après match.
Était-ce important de gagner sans Kylian Mbappé ?
Les entraîneurs essaient toujours de créer un collectif même si Kylian peut changer la dynamique d’un match par ses qualités individuelles. Le but est que chaque joueur soit prêt et c’était le cas contre Lille malgré des temps de jeu différents.
Comment jugez-vous la performance d’Ousmane Dembélé ?
C’est l’un des joueurs les plus constants et réguliers. Il peut déborder, faire des passes décisives, nous aider en défense, créer de l’espace. C’est l’une des meilleures recrues de la saison et un joueur vital pour nous. Il faut envoyer un message d’unité collectif parce que parfois, on peut jouer sans Ousmane Dembélé. On a vu avec Nordi Mukiele qu’il pouvait être performant par exemple. Marquinhos a reçu un coup contre Brest et on n’a pas voulu prendre de risques. La défense a été grande, avec Nordi Mukiele et Lucas Beraldo.
Quelles sont les nouvelles concernant Kylian Mbappé ?
Il se sent bien physiquement. On n’a pas voulu courir de risques. Si cela avait été une finale, il aurait joué. Ce n’était pas le cas. Cela n’aurait pas eu de sens qu’il joue. Mercredi, il sera à 100 % sans aucun doute.
On en parle comme d’un match à la vie à la mort. Ce n’est pas le cas. On doit rester tranquilles, avoir de l’envie mais sans sentir de la pression
Connaissez-vous votre onze de départ de mercredi ?
Honnêtement, je décide du onze le jour du match après l’entraînement. Les entraînements sont importants, j’insiste. Dans ce match face à Lille, on a pu être forts face à l’une des meilleures équipes du championnat, qu’il a fallu bien presser. C’était intéressant de jouer Brest et Lille avant la Real Sociedad parce qu’elles ont des qualités semblables. La Ligue des champions nous excite et on veut donner de la joie à nos supporters.
Vous dites qu’il faut rester calme en Ligue des champions. Que voulez-vous dire ?
Je vois, je ressens, je perçois autour du club des choses. On ne parle que de la Ligue des champions depuis trois semaines. On en parle comme d’un match à la vie à la mort. Ce n’est pas le cas. On doit rester tranquilles, avoir de l’envie mais sans sentir de la pression, de l’anxiété. L’objectif doit nous donner du plaisir, pas nous limiter. Nous sommes dans l’une des meilleures dynamiques en Europe mais il ne faut pas de pression excessive. Nous, on a envie de gagner la Ligue des champions, Paris ne l’a jamais remportée. Ceux qui ont la pression, ce sont les clubs qui l’ont déjà remportée.
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