L’Agence régionale de santé des Pays de la Loire indique que l’enquête administrative ouverte après la mort d’un collégien, victime d’un malaise et d’une chute après sa vaccination contre le papillomavirus, n’a pas relevé de dysfonctionnement.
Une adolescente reçoit une dose d’un vaccin contre les papillomavirus (HPV), le 15 février 2022 à Tokyo (Japon)
L’enquête administrative ouverte après la mort fin octobre d’un collégien, qui a fait un malaise puis une chute après avoir été vacciné contre le papillomavirus près de Nantes, n’a pas relevé de “dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination”, selon l’Agence régionale de santé (ARS).
“L’enquête ne relève pas de dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination, sur la préparation du Centre fédératif prévention dépistage (CFPD 44), (…) ou sur le circuit de distribution et de mise à disposition des vaccins qui aurait été la cause de l’accident ayant conduit au décès du jeune garçon”, indique l’ARS des Pays de la Loire dans un communiqué.
Fin octobre, un élève de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain près de Nantes (Loire-Atlantique), avait fait, 15 minutes après avoir été vacciné, un malaise puis une “chute lourde” qui avait provoqué un traumatisme crânien. Hospitalisé au CHU de Nantes, l’état de l’adolescent s’était dégradé les jours suivants et il était décédé.
“Des éléments doivent néanmoins encore être approfondis sur les conditions de déclenchement des secours et de prise en charge du jeune garçon après sa chute”, ajoute l’ARS, en précisant que son directeur général va missionner l’Inspection générale des affaires sociales sur ce point.
“Compte tenu des conclusions de la mission d’enquête administrative, la campagne de vaccination en Pays de la Loire peut se poursuivre”, estime l’autorité de santé.
La campagne de vaccination a repris
Le parquet de Nantes avait de son côté ouvert une enquête pour homicide involontaire. L’autopsie a confirmé que “le décès du jeune homme est consécutif à un traumatisme crânio-cérébral”, avait révélé le procureur de la République de Nantes Renaud Gaudeul. “Nous ne disposons aujourd’hui d’aucun élément permettant d’indiquer que le produit vaccinal lui-même est à l’origine du décès”, a-t-il ajouté.
Après ce décès, la campagne de vaccination avait été suspendue en Loire-Atlantique le vendredi 20 octobre, veille des vacances scolaires. Elle avait repris à la rentrée du 6 novembre.
Le 14 novembre, l’Agence du médicament (ANSM) avait préconisé que dans le quart d’heure suivant l’injection, les adolescents devaient rester allongés ou assis par terre adossés à un mur.
La campagne de vaccination de collégiens en classe de 5e contre les papillomavirus humains (HPV), à l’origine de nombreux cancers comme celui du col de l’utérus, a été lancée début octobre en France. Elle n’est pas obligatoire.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux