Rhône : Incidents à Givors, deux voitures de police incendiées
Les échauffourées ont duré environ une heure, jusqu’à 23 heures ce samedi. Les émeutiers ont allumé des feux avant de tirer au mortier d’artifice sur les policiers et d’incendier deux véhicules de la police municipale
Deux voitures de police municipale et des poubelles ont été incendiées à Givors. (Illustration)
Violences urbaines – Les échauffourées ont duré environ une heure, jusqu’à 23 heures ce samedi. Les émeutiers ont allumé des feux avant de tirer au mortier d’artifice sur les policiers et d’incendier deux véhicules de la police municipale
Des incidents et échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté samedi soir à Givors (Rhône), où deux voitures de police municipale et des poubelles ont été incendiées, a déclaré dimanche le maire Mohamed Boudjellaba. Les troubles ont duré environ une heure et se sont achevés vers 23 heures. Ils ont provoqué « des dégâts importants », a souligné Mohamed Boudjellaba.
«Ã‚ Il semblerait qu’il y ait eu (avant ces incidents, NDLR) une ou des arrestations du fait d’une bagarre. Est-ce que c’est lié ou pas, l’enquête le déterminera », a ajouté le maire. « Je suis choqué, on fait vraiment beaucoup de choses sur la question de la jeunesse, on est une des rares villes qui en font autant », a-t-il déploré. Le maire de Givors avait déjàdénoncé il y a quelques jours sur Facebook l’incendie d’une tractopelle et des tentatives d’endommager d’autres engins de chantier dans la commune. Les deux épisodes ne semblent toutefois pas être liés, selon lui.
Tits de mortiers d’artifice
Sur le réseau social X, la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du département du Rhône a « condamné fermement les violences commises » samedi soir « à #Givors envers sa municipalité et sa police ». « Des moyens supplémentaires de la@PoliceNat69 ont été mis en place », a-t-elle ajouté. D’après le maire, « ce ne sont pas des moyens dédiés, mais des moyens partagés ». Pour l’heure, la municipalité a l’intention de « revoir le dispositif pour plus de présence policière un peu plus tard dans la soirée », a-t-il précisé.
Mohamed Boudjellaba espère en outre « que la justice condamnera fermement les fauteurs de troubles » dont certains font preuve d’un « sentiment d’impunité ». « Ça m’inquiète, on sort des mortiers, on casse, c’est gratuit et ça, je ne peux pas le tolérer dans une ville comme la nôtre », a-t-il dit.
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