Daniil Medvedev sur son match contre Gaël Monfils : « Je deviens fou, je me calme... »

Daniil Medvedev en discussion avec l’arbitre ce mercredi. (N. Luttiau/L’Equipe)

Daniil Medvedev est passé par tous les sentiments avant de savourer sa victoire contre Gaël Monfils (6-2, 6-4), ce mercredi, au deuxième tour du Masters 1000 de Monte-Carlo.

«Â Racontez-nous l’épisode au deuxième set de la balle jugée bonne et qui était faute, comme vous l’aviez annoncé, avant que vous ne disjonctiez un peu…

J’ai dit à l’arbitre : “Qu’est-ce qu’on fait quand on verra plus tard que la balle était faute ?, qu’est-ce qu’on fait si je perds le match ?” Ensuite, je me suis dit : “OK, calme-toi, Daniil. Passons au point suivant, passons aux jeux suivants.” Mais je deviens fou. Je perds deux jeux parce que je deviens fou. Je me calme. Je gagne le match, donc je suis heureux (sourires).

Vous dites que vous voulez être moins fou sur un court. Comment y travaillez-vous ? Parce que parfois, ça ne marche pas…

Oui, j’essaie de faire en sorte de devenir moins fou et que cela affecte moins mon jeu. J’ai peut-être perdu d’autres matches à cause de cela, mais dans ce match précis, j’ai réussi à me calmer à nouveau, en me disant que je ne voulais pas perdre le match à cause de ça. Parfois, si vous ne contrôlez pas la folie sur le moment, vous devez contrôler la folie après…

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Avez-vous le sentiment d’avoir gagné une bataille tactique contre Monfils ?

Le plan était de ne pas être trop agressif. Il est tellement bon en défense qu’il ne faut parfois pas l’attaquer.

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Quels sont vos premiers souvenirs de Karen Khachanov que vous jouez au tour suivant ?

On s’est joué quand on avait 9-10 ans… Quand j’étais jeune, je n’aimais vraiment pas jouer contre lui. À un moment donné, il était vraiment meilleur que moi, alors je devenais fou. Je recevais plein d’avertissements. Karen me regardait avec des yeux comme ça… Puis nous avons grandi et on peut rire de tous ces moments… »