L’armée ukrainienne, en proie à une grave pénurie de munitions, tente de repousser les assauts russes sur le front. LP/Olivier Corsan
Alors que le soutien à Kiev est remis en cause dans plusieurs pays alliés – dont les États-Unis – cette solution pourrait offrir à l’Ukraine une aide financière stable et durable pour poursuivre la guerre qui est entrée dans sa troisième année. Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a pressé ce lundi les Occidentaux de transférer à Kiev les 300 milliards d’euros (325 milliards de dollars) d’actifs russes gelés.
« L’aide de nos partenaires est un outil extrêmement important, mais nous avons besoin de prévisibilité et de stabilité indépendamment du temps, des fluctuations politiques, des cycles électoraux qui auront lieu dans le monde », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « La confiscation des actifs russes devrait devenir une source fiable de soutien pour notre État », a-t-il ajouté. En plus de dresser une liste des infrastructures endommagées, l’Ukraine est en train de mettre en place une « task force internationale de confiscation », a-t-il ajouté.
Selon la Banque mondiale, le coût estimé du redressement et de la reconstruction de l’Ukraine après la guerre s’élève pour l’instant à 486 milliards de dollars (448 milliards d’euros).
L’Union européenne et les pays du G7 débattent depuis plus d’un an si et comment ces fonds peuvent être utilisés. Mi-février, l’UE a adopté une loi visant à transmettre à l’Ukraine les bénéfices réalisés sur les actifs gelés de la banque centrale russe, une première étape concrète vers l’objectif de Kiev. Mais les craintes sur la faisabilité juridique de la confiscation pure et simple des avoirs demeurent. Moscou a toujours dit que leur utilisation au profit de l’Ukraine entraînerait des années de contestation et de litiges.
Cette proposition intervient alors que l’aide américaine de 60 milliards de dollars destinée à l’Ukraine est bloquée depuis décembre par les partisans de Donald Trump au congrès américain. Kiev espère de bonnes nouvelles car, sur le front, l’armée ukrainienne est en proie à une grave pénurie de munitions qui l’empêche de répliquer aux assauts russes. Ces derniers ont reconquis il y a quelques semaines le village d’Avdiivka, dans l’est du pays.
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