OL-Brest, le mea culpa de l’arbitrage français

Antony Gautier

Après un recadrage récent des arbitres et une mise à jour des consignes quant à l’utilisation de l’assistance vidéo, la VAR a encore fait des siennes ce week-end, particulièrement sur la rencontre dominicale entre Lyon et Brest. Une partie entachée de nombreuses erreurs de la part de M. Vernice et ses assesseurs.

Sollicité sur les ondes de France Bleu Bretagne ce lundi, le patron des arbitres français Antony Gautier a admis plusieurs bévues. Et pas forcément les plus attendues puisque l’expulsion injuste de Pierre Lees-Melou notamment n’a pas interpellé l’intéressé.

Sur la main d’O’Brien dans la surface

« Vous avez une augmentation artificielle de la surface couverte par le corps du défenseur lyonnais. Avec évidemment un défenseur qui prend le risque de toucher le ballon avec sa main et d’être sanctionné dans cette situation. Et donc là, la décision attendue était un pénalty et une intervention de l’assistance vidéo si la décision n’était pas prise sur le terrain. »

Sur la main de Matic qui a mené à un but brestois

« Les images parlent d’elles-mêmes puisque vous avez un joueur lyonnais qui a le bras et le coude collés au corps et qui avec cette position, voit le ballon heurter le haut de son bras. Donc évidemment, il n’y a aucune augmentation artificielle de la surface couverte par le corps par le joueur lyonnais. Et donc très clairement, cette main-là n’était pas sanctionnable. »

Sur la faute de Bizot à l’encontre de Lacazette

« La décision attendue sur cette situation, c’est celle dans un premier temps de pénalty puisque le contact est avéré et sanctionnable. Et c’est, d’un autre côté, un carton rouge puisqu’il y a clairement une mise en danger de l’intégrité physique du joueur lyonnais. »

Sur la prestation de M. Vernice

« Nous ne pouvons pas remettre en cause l’honnêteté intellectuelle des arbitres, qui entrent toujours sur un terrain avec la même impartialité. Je peux vous dire aujourd’hui que pour avoir échangé très longuement avec Mathieu Vernice, il est probablement le plus malheureux d’entre nous. »