Un ancien d'Anderlecht n'est pas tendre avec l'Union : "On dirait un patient dans le coma et sous respiration officielle"

L’Union Saint-Gilloise est en train de vivre une période très compliquée. Les Bruxellois ont perdu leur place de leader et restent sur 4 défaites de suite.

Un ancien d’Anderlecht n’est pas tendre avec l’Union : “On dirait un patient dans le coma et sous respiration officielle”

L’Union a perdu dimanche soir 1-2 contre le Club de Bruges. Les Bruxellois ont encaissé des buts stupides beaucoup trop facilement et se retrouvent donc avec 0 point sur 12. L’ancien Diable Rouge et Anderlechtois Thomas Chatelle constate que la situation est très difficile pour le club.

“L’Union continue à enchaîner les déconvenues. Contre le Club de Bruges, ils m’ont donné la même impression que précédemment dans ces play-offs. Celle d’une équipe où plus rien ne semble réussir. On le voit à tout. Cela se lit même sur leur visage. Tout ce qui fonctionnait facilement en phase classique se retourne maintenant contre eux”, a-t-il déclaré dans Het Belang van Limburg.

“Le premier but encaissé était symbolique. Moris montre là un manque de clairvoyance. Il prend simplement trop de risques dans cette relance. Dans son interview après le match, il a déclaré que l’Union manquait juste de chance, mais il est clair qu’il y a plus que cela en jeu”, poursuit-il.

Chatelle a alors usé de mots forts pour décrire la situation. “L’Union semble actuellement être dans le coma. Rien ne semble fonctionner spontanément. Ils sont sous respirateur artificiel. C’est une différence incroyable par rapport à l’équipe qui a balayé tout le monde en saison régulière. Cette saison, on voit un exemple extrême de ce que la réduction des points peut engendrer psychologiquement chez une équipe.”

La réduction des points n’a pas été très bénéfique pour les Bruxellois cette année, selon Chatelle. “Chaque année, nous assistons à ce choc mental chez l’équipe qui commence en tête des play-offs. Cela n’excuse pas l’implosion de l’Union mais on peut se poser des questions sur la décision des clubs de privilégier la tension et le spectacle plutôt que le pur aspect sportif.”