Si votre loyer vous semble trop élevé, vous devriez envisager de le renégocier à la baisse.
Lorsque l’on paie un loyer que l’on juge trop élevé, des options s’offrent à nous pour le négocier à la baisse. Tour d’horizon.
Qui dit locataire dit loyer. S’il vous semble trop élevé, vous devriez envisager de le renégocier à la baisse, plutôt que de subir en silence. Le site Seloger.com relève un certain nombre d’options qui s’offrent à vous. Tout d’abord, vous pouvez envisager la possibilité de réaliser des travaux d’amélioration dans le logement que vous louez. Conformément à la loi du 6 juillet 1989, locataires et propriétaires peuvent établir une clause spécifique détaillant les travaux, leur coût, la réduction de loyer convenue, ainsi que la période d’application. Cette option s’applique uniquement aux travaux visant à améliorer le bien. La responsabilité des travaux de mise en conformité du logement incombe au propriétaire. Si vous décidez de quitter le logement avant la fin de la période convenue, le propriétaire doit vous indemniser selon les termes de la clause.
Les travaux urgents, bien que pouvant entraîner des inconvénients temporaires ou une restriction d’accès, doivent être acceptés par le locataire. La durée de ces travaux ne peut cependant excéder vingt et un jours. En cas de dépassement, le locataire a le droit de demander une réduction de loyer, proportionnelle à la durée et à la portion du logement touchée. Une perturbation importante de votre jouissance du logement, telle qu’une panne persistante ou un incident non résolu imputable au propriétaire, peut également justifier une renégociation de loyer.
À lire aussi Loyers impayés : cette commune adopte un dispositif pour éviter l’expulsion
Être proactif
Au-delà de ces situations spécifiques, la renégociation du loyer peut être envisagée de manière proactive. Les locataires qui entretiennent consciencieusement leur logement, s’acquittent régulièrement de leur loyer et démontrent une gestion responsable ont davantage de chances de succès. La renégociation peut intervenir à la date fixée dans le bail ou à son anniversaire. En l’absence de clause spécifique, la fin du bail constitue une opportunité naturelle. Dans les zones où les loyers sont réglementés, les locataires peuvent contester tout dépassement du plafond par le propriétaire devant la commission départementale de conciliation (CDC) dans les trois ans suivant la signature du bail. Près du renouvellement du bail, une action en diminution de loyer peut être engagée en déposant une demande au moins cinq mois avant l’échéance. Si le propriétaire ne répond pas ou refuse quatre mois avant la fin du bail, la CDC peut être saisie. En cas d’échec de la conciliation, le locataire dispose de trois mois pour porter l’affaire devant le juge d’instance.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux