PSG – Dortmund : Incapables de marquer, les Parisiens disent adieu à leur grand rêve de finale
Comme à l’aller, les joueurs de Luis Enrique ont été battus par le Borussia Dortmund en demi-finale retour de la Ligue des champions, mardi soir, au Parc des Princes
Mbappé lors de PSG-Dortmund en demi-finale retour de Ligue des champions, le 7 mai 2024.
football – Comme à l’aller, les joueurs de Luis Enrique ont été battus par le Borussia Dortmund en demi-finale retour de la Ligue des champions, mardi soir, au Parc des Princes
Au Parc des Princes,
Ce devait être un match pour l’histoire, il viendra finalement compléter celle, désespérément à rallonge, des plus grandes désillusions européennes du PSG. Malgré l’union sacrée, malgré l’ambiance dingue mise par leurs supporters bien avant le coup d’envoi, malgré l’assurance diffusée à tous les étages depuis la semaine dernière, les Parisiens ont été éliminés en demi-finale de la Ligue des champions, ce mardi soir, par le Borussia Dortmund.
Battus l’aller, ils l’ont également été au retour, sur le même score (0-1) au terme d’un match qu’ils n’ont su emballer qu’après l’ouverture du score allemande au retour des vestiaires. Ce n’était pas forcément trop tard, mais ça laissera un wagon de regrets, quand on voit toutes les occasions de la dernière demi-heure. Reste au coup de sifflet final cette impression tenace que Paris, sur les deux matchs, n’a pas totalement pris la mesure de l’événement.
L’ambiance de la décennie pour les porter
Car sinon, comment expliquer cette première période lénifiante, où l’équipe n’a pas su capitaliser sur l’atmosphère des grands soirs magnifiquement montée par le Parc. La tribune Auteuil a été immense, on a même vu Boulogne chanter et sauter, mais ça n’a pas suffi et c’est un crève-cœur, parce que c’est justement dans l’attitude que l’on attendait les Parisiens, après la déception de l’aller où on les avait longtemps sentis en dedans. Dortmund, l’ambiance, le mur jaune, la crispation, on a bien voulu prêter l’oreille parce qu’on était gentils mais là, sur une demi-finale retour de C1 à la maison avec l’ambiance de la décennie pour vous porter, c’est inexcusable.
On pourra toujours dire que le PSG n’a pas été verni. C’est vrai. Les hommes de Luis Enrique ont touché quatre (!) fois les montants, par Zaïre-Emery (47e), Nuno Mendes (61e) et Mbappé (86e) et VItinha (88e). Après les deux du match aller, déjà, ça fait quand même une malchance phénoménale et ça n’aide pas. Ils n’ont pas non plus eu ce petit brin de chance sur la faute de Hummels sur Dembélé à l’extrêêêême limite de la surface qui aurait pu offrir un péno si le défenseur allemand faisait une pointure de plus. Mais ça n’a jamais tourné dans le bon sens, et on ne peut pas dire que ce soit un hasard non plus.
Triste der’ pour Mbappé
Sur les deux rencontres, le Borussia mérite plus. Parfaitement préparés, très justes dans la manière d’exécuter leur partition, ils ont su déjouer les plans parisiens, notamment pour se sortir du pressing haut voulu par Luis Enrique. Et surtout ils ont su marquer, eux. Après le long ballon dans le dos de la défense la semaine passée, ils ont cette fois trouvé la faille sur corner, sur une tête de Mats Hummels, totalement lâché au marquage par Beraldo. Si vous ne l’avez pas en tête et que voulez vous faire mal, on vous conseille de regarder comment ce corner a été concédé par Marquinhos.
En face, on cherche encore la force de frappe parisienne, cette possession censée créer des espaces quelque part à un moment. Mais rien, ou si peu, à l’image de Kylian Mbappé, qui n’a pas plus réussi à peser que la semaine dernière malgré son repositionnement à gauche. Le crackito n’a rien montré, ou presque, jamais trouvé dans la profondeur, victime aussi de transitions trop lentes au milieu de terrain.
Il a terminé la rencontre en se prenant les pieds dans le tapis sur une des rares passes dans l’espace qu’il aurait pu exploiter. Mbappé aurait rêvé meilleure sortie pour son (très très) probable dernier match européen avec le PSG au Parc des Princes. Le stade s’était fait beau pour lui, pour toute son équipe, pour cette première demi-finale de Ligue des champions à la maison depuis 1995 (PSG-City en 2021 s’était disputé à huis clos). Tout a fait pschitt. Comment on dit « clim », en allemand ?
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