F1 : courses sprint, nombre de moteurs, DRS… les nouveautés et nouvelles règles de la saison

Le règlement technique en 2024 sera quasiment identique à celui de 2025, avec quelques modifications à la marge. Icon sport

La saison 2024 sera-t-elle un copié-collé de 2023 ? Pour le 75e Championnat du monde de F1, certains s’imaginent déjà voir Max Verstappen et Red Bull dominer outrageusement la grille, comme l’année dernière. La faute notamment à une absence de gros changements. Mais il y aura tout de même quelques nouveautés.

À commencer par la composition de la grille. Si les 20 pilotes engagés restent les mêmes, ce sont deux constructeurs qui font peau neuve pour bousculer un peu les fans. Sous la coupe du Français Laurent Mekies (seul nouvel arrivant pour l’instant dans les haut gradés du paddock), Alpha Tauri devient Visa Cash App Racing Bulls et retrouve ses couleurs bleu et rouge d’antan, tandis que Alfa Romeo se transforme en Sauber avec un vert fluo pour le moins particulier. L’appellation « Stake Sauber » ou « Kick Sauber » (du nom des deux plus gros sponsors de l’écurie) pourrait également être présente sur certains Grand Prix.

Nouveau format pour le « sprint »

Côté calendrier, aucun nouveau circuit au programme mais le retour du Grand Prix de Chine après quatre ans d’absence, notamment à cause du Covid-19. Au total, les pilotes auront donc 24 Grand Prix à parcourir, un record dans l’histoire de la Formule 1. À noter que trois courses auront lieu le samedi, dont les deux premières de la saison à Bahreïn (2 mars) puis en Arabie saoudite (9 mars) avant Las Vegas plus tard dans l’année (23 novembre).

Les courses « sprint » seront encore à l’honneur à six reprises cette saison (Chine, Miami, Autriche, Austin, Brésil et Qatar) mais sous un nouveau format qui n’a pas encore été officialisé. A priori, fini le samedi 100 % sprint comme lors des précédentes saisons. La séance de qualification pour cette mini-course devrait avoir lieu le vendredi après les essais libres, avant un départ le samedi, avant la séance de qualifications du véritable Grand Prix.

La Fédération internationale de l’automobile (FIA) s’est également penchée sur quelques points techniques. L’instance a décidé d’allouer quatre moteurs par pilote par saison en 2024 et en 2025, au lieu de trois, initialement. Le DRS (aileron arrière mobile qui facilite les dépassements), quant à lui, pourra être activé dès le deuxième tour des courses et plus à partir du troisième comme la saison passée, ce qui devrait garder un peloton un peu plus serré en début de GP. Ces deux mesures, en plus du nouveau format du « sprint », doivent encore être ratifiées par le prochain Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA le 28 février.

Concernant les voitures, pas de bouleversements dans le règlement de la F1 mais une légère modification apportée aux châssis. Afin de mieux refroidir les monoplaces, la FIA a autorisé les ingénieurs à créer une écope de refroidissement pour l’habitacle du pilote, pour mieux le préserver des fortes chaleurs, notamment ressenties au Qatar l’an passé.

Enfin, deux derniers changements pour les actions litigieuses et les pénalités. Le délai pour demander la révision d’une décision de la FIA est passé de 14 jours à 96 heures (soit quatre jours), et le montant maximal d’une pénalité pour les pilotes et les équipes a été relevé de 250 000 à 1 million de dollars.