Festival Les Femmes s'en mêlent : une nouvelle tournée pour célébrer les artistes indépendantes et la création musicale au féminin

Depuis plus de 25 ans, ce festival offre une vitrine à des chanteuses et musiciennes de tous horizons, avec une tournée à travers le pays. De Paris à Marseille, en passant par Toulouse, Bordeaux ou La Rochelle, ce sont des dizaines de projets indépendants qui se découvrent face au public, la musique en avant.

Festival Les Femmes s’en mêlent : une nouvelle tournée pour célébrer les artistes indépendantes et la création musicale au féminin

Silly Boy Blue à Clermont-Ferrand et Toulouse, Ada Oda à Nantes, Paris et Rennes, ou encore Blumi, en concert jeudi prochain au Café de la Danse à Paris : le festival Les Femmes s’en mêlent démarré le 232 novembre continue. “J’ai tout le temps envie d’explorer de nouveaux trucs, explique Blumi, Emma Broughton de son vrai nom, c’est pour ça aussi que ça me prend des plombes, mais sinon je m’embête un peu (…) Je crois que c’est pour ça que je fais de la musique”.

La tournée des Femmes s’en mêlent, c’est une plongée passionnante dans une création vivante, en l’ocurrence féminine, dans une époque où Angèle, Juliette Armanet et autres Clara Luciani ont montré la force populaire de leurs projets respectifs. Au fil des ans, Stéphane Amiel, le fondateur du festival, espère toujours que “cet effet boule de neige va profiter à de plus jeunes artistes”.

“Cela a toujours été ça, l’esprit des Femmes s’en mêlent : l’indépendance. On va plutôt mettre l’accent sur celles qui sont plus indépendantes, au début de leur projet.”

Stéphane Amiel, fondateur du festival Les Femmes s’en mêlent

à franceinfo

Et l’un des groupes les plus excitants cette année, c’est En attendant Ana, qui présente son très acclamé troisième album, Principia, attendu jeudi à Metz et vendredi à Nantes. Margaux Bouchaudon en est la chanteuse et compositrice, et cette tournée, elle la voit comme “une sorte de petite revanche” alors que leur précédent album avait été broyé par la pandémie.

“Il y a des slogans, des revendications et en même temps on le fait en musique, sur scène, parce que la meilleure visibilité est là.”

Stéphane Amiel, fondateur du festival Les Femmes s’en mêlent

à franceinfo

Dans la grande tournée, il y a aussi Jeanne Balibar, Emilie Simon qui font figures de marraines cette année. L’émulation entre artistes, une donnée importante pour Stéphane Amiel : “L’idée, c’est que les artistes se retrouvent sur plusieurs dates ; passer du temps en tournée, sur scène et en backstage, en majorité avec des femmes”. Et cela tombe bien, la scène, c’est ce que Les Femmes s’en mêlent ont de mieux à présenter, et cela depuis 26 ans.

Les Femmes s’en mêlent, du 23 novembre au 8 décembre dans toute la France, avec des concerts, ateliers, conférences…