Kylian Mbappé a quitté la pelouse à la pause de ce Monaco-PSG, une décision tactique entièrement assumée par Luis Enrique. AP/Sipa/Daniel Cole
Si le PSG n’a pas perdu à Monaco ce vendredi 1er mars au soir (0-0), le club de la capitale s’est offert une nouvelle polémique avec son buteur phare. Sorti à la pause par Luis Enrique, Kylian Mbappé a subi le choix sportif de son entraîneur espagnol. Le coach est revenu sur sa décision après la rencontre. Réemployant les mêmes arguments que lors du remplacement de l’attaquant parisien contre Rennes, la semaine passée.
La sortie de Kylian Mbappé à la mi-temps était-elle un choix tactique ou une précaution physique ?
LUIS ENRIQUE. C’est 100 % une décision de l’entraîneur. Je pense que, tôt ou tard, il faut que l’on s’habitue à jouer sans Kylian Mbappé. C’est ma décision et c’est une décision que je prends avec l’objectif, selon moi, d’obtenir le meilleur pour l’équipe.
Avant, il ne sortait jamais et disputait tous les matchs en intégralité. Depuis trois matchs, ce n’est plus le cas. Y a-t-il un problème avec lui ? Et qu’est-ce qui vous fait penser que votre équipe peut gagner le match sans lui ?
Je ne vais pas rentrer dans ce jeu-là. Je suis quelqu’un de professionnel et j’ai déjà répondu à votre collègue et je continue à répondre de la même façon : il n’y a aucun problème, pour moi, c’est juste une question de gestion et de la façon dont je gère selon moi au mieux l’équipe.
Il s’agit de votre deuxième match nul consécutif. Avant la Real Sociedad, en sortant Mbappé à la mi-temps, ne prenez-vous pas le risque d’alimenter des polémiques à un moment où elle a besoin de sérénité ?
Trois questions sur le même sujet, c’est un triplé (il ironise) ! Il m’est arrivé de marquer des triplés dans ma carrière et même plus pendant les matchs, parfois en Ligue des champions. Donc c’est la même réponse que précédemment. Un jour, j’avais marqué quatre buts contre l’Athletic Club de Bilbao, mais on m’en a annulé un.
Comment avez-vous trouvé vos joueurs ce soir ? C’était compliqué en première période et mieux en seconde ?
Je crois que c’était un match avec deux mi-temps complètement différentes. Une première partie dans laquelle notre rival a créé plus d’occasions de but et plus de danger quand nous avons été très peu proches de la surface. En seconde période, je pense qu’on a vraiment inversé la tendance et qu’on a été plus fort que Monaco. On aurait pu gagner le match, comme on aurait aussi pu le perdre après la première période. Donc, c’est un résultat qui est assez juste.
Vous avez donc préféré la deuxième période de votre équipe plus que la première…
Sans aucun doute ! J’ai préféré au sens où l’on a mieux joué dans ce second acte.
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