Arkéa Ultim Challenge : Charles Caudrelier toujours en escale technique dans l’archipel des Açores

Charles Caudrelier et son Maxi Edmond de Rothschild sont toujours en escale au Portugal. Icon Sport/Maxime Le Pihif

La météo joue de vilains tours au leader de l’Arkéa Ultim Challenge. Charles Caudrelier, navigateur français de 49 ans, n’a pas mis fin à son escale technique aux Açores ce jeudi, comme il était un temps imaginé. À l’arrêt dans la ville d’Horta (Portugal) depuis mercredi, les dépressions qui circulent dans l’Océan Atlantique l’empêchent pour le moment de reprendre la route vers Brest.

«Ã‚ En fait, il y a des vents très irréguliers, c’est ça le problème, a déclaré le skippeur du Maxi Edmond de Rothschild ce jeudi. On voit qu’en France c’est la tempête. La décision a donc été prise de ne pas y aller parce qu’on a une avance importante et qu’on a un bateau qui a déjà fait quasi un tour du monde. » Largement leader de la course, Charles Caudrelier a choisi de ne pas prendre de risque, à 1 200 milles (1 931 km) de l’arrivée.

« C’est un peu la roulette russe »

«Ã‚ J’ai ce luxe de pouvoir m’arrêter, donc on a fait ce choix, s’est-il justifié. Ça n’était pas simple parce que nous avons envie d’arriver. On avait aussi envie de ne pas faire d’escale. Je n’étais vraiment pas obligé de m’arrêter, le bateau évidemment n’est pas en parfait état mais il était tout à fait capable de poursuivre. Mais prendre un risque, c’est un peu la roulette russe. »

Son départ de l’archipel des Açores est estimé à vendredi en fin de journée, au plus tôt. Il pourrait même être décalé à samedi. Charles Caudrelier explique d’ailleurs que, lorsque la décision de faire escale a été prise, il pensait alors pouvoir repartir dans les 24 heures suivantes. L’arrivée du leader, à Brest, est pour sa part estimée à lundi.

«Ã‚ Là on s’oriente plutôt vers la sagesse, la grande sagesse même – même si l’impatience est là – d’attendre samedi, où nous avons une fenêtre tout à fait correcte. » D’autant plus qu’une arrivée à Brest le 26 février lui conviendrait tout à fait. Pour cause, c’est le jour de sa naissance : « Une arrivée le lundi ça ferait pile pour mes 50 ans. Je pensais gagner cette course avant d’avoir 50 ans, mais, a priori, ça ne va pas le faire. Mais c’est une belle histoire à raconter à mes petits-enfants ! »