Paris : ce que l’on sait de l’attaque qui a blessé deux policiers par balle dans un commissariat

Paris : ce que l’on sait de l’attaque qui a blessé deux policiers par balle dans un commissariat

Un moment d’horreur. Deux policiers ont été gravement blessés à Paris, ce jeudi 9 mai, rapporte Le Figaro. Les faits se sont déroulés dans leur commissariat du 13e arrondissement de Paris. Un individu, qui avait été interpellé un peu plus tôt dans la soirée, s’est emparé de l’arme d’un des officiers et a ouvert le feu. Les deux agents touchés ont ensuite été transportés en urgence absolue à l’hôpital Georges-Pompidou, dans le 15e arrondissement de la capitale.

À lire aussi INFO JDD. Il voulait « faire péter » des commissariats de police : un radicalisé interpellé en Bretagne

D’après les informations du journal, l’assaillant est un homme de type asiatique, né en 1992, inconnu des services de police. Il avait été arrêté pour l’agression d’une femme de 73 ans au cutter. Les forces de l’ordre ont constaté sur place « une mare de sang » et ont dû utiliser un taser pour neutraliser l’individu. Dans le commissariat, il a attendu d’avoir les mains libres, au moment d’un contrôle éthylotest, pour saisir une arme fixée à la taille d’un agent. Le policier a réussi à récupérer son arme pour faire feu à son tour sur le suspect.

Le pronostic vital d’un des policiers toujours engagé

Alors que le pronostic vital de l’agresseur n’est pas engagé, les deux policiers, âgés de 33 ans, sont toujours hospitalisés. Le premier, touché à l’aine et à l’abdomen, a été opéré avec succès et a pu voir sa famille. Le second, qui a été également opéré, est toujours entre la vie et la mort. Ils n’ont pas encore été entendus, a indiqué le parquet de Paris.

À lire aussi Essonne : des policiers victimes d’un guet-apens à Viry-Châtillon

Au total, trois enquêtes ont été ouvertes. Les deux premières ont été confiées au troisième district de la police judiciaire pour « tentative de meurtre sur la femme » et « tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». La troisième a été confiée à l’IGPN pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ».