Un croquis d’audience réalisé le 22 janvier 2024 à l’ouverture du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne.
À la clôture du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, la cour d’assises spéciale de Paris a prononcé vendredi contre les accusés des peines allant jusqu’à quatre ans de prison ferme. Bien inférieures à celles réclamées par l’accusation.
À l’issue du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, vendredi 23 février, la cour d’assises spéciale de Paris s’est montrée plus clémente que les réquisitions de l’accusation. Contre les sept accusés – une femme et six hommes âgés de 24 à 35 ans – jugés depuis fin janvier, la cour a prononcé des peines allant de six mois jusqu’à quatre ans de prison ferme.
Quatre des cinq accusés jugés pour association de malfaiteurs terroriste ont été acquittés pour cette infraction. Seule Marine Pequignot, la petite amie radicalisée de l’assaillant, a été reconnue coupable de cette infraction, mais ne retournera pas en prison.
L’attaque terroriste avait fait quatre morts en 2018. L’assaillant, Radouane Lakdim avait été tué lors de l’assaut du GIGN dans un supermarché de Trèbes (Aude) où il s’était retranché. En prenant la place d’une otage, le gendarme Arnaud Beltrame avait perdu la vie et reçu un hommage national.
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Sur le banc des accusés, se trouvaient Marine Pequignot, à l’époque la petite amie de Radouane Lakdim (elle avait alors 18 ans), très radicalisée également. Elle savait, selon l’accusation, ce dont il était capable.
Aux enquêteurs, elle a expliqué qu’il adorait les armes (il avait “cinq ou six machettes et des couteaux”, “deux fusils à pompe”, un pistolet) et disait souvent que “par rapport aux mécréants, il allait péter les plombs”.
Jugé également, le beau-frère de Radouane Lakdim, Ahmed Arfaoui, 29 ans, soupçonné notamment d’avoir “nettoyé” en catastrophe l’appartement du jihadiste le jour de l’attentat avant la perquisition, en emportant un grand sac plein.
Était également renvoyé devant la cour Samir Manaa, 28 ans, l’ami qui a accompagné Radouane Lakdim dans le magasin de chasse et pêche où l’assaillant a acheté le couteau qui a mortellement blessé Arnaud Beltrame. Pour l’accusation, cet ami connaissait pourtant “ses velléités jihadistes et sa dangerosité”.
Considéré comme le “chef” du trafic de drogue de la cité, Reda El Yaakoubi, 34 ans, était notamment accusé d’avoir fait travailler Radouane Lakdim, “aidant de ce fait matériellement et financièrement” l’assaillant alors qu’il était “parfaitement conscient” de son état d’esprit.
Avec AFP.
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