Déjà plus de 1000 points en NBA pour Victor Wembanyama, qui n’y a disputé que 49 rencontres. (Photo Jerome Miron-USA TODAY Sports/Sipa USA – Photo by Icon Sport)
Dans la foulée de sa performance majuscule à Toronto il y a deux jours, Victor Wembanyama a réalisé une première mi-temps de très grande qualité, la nuit dernière à l’occasion du déplacement des Spurs à Dallas (20 points notamment durant le premier acte). Mais la suite n’a pas été du même niveau, ni pour lui ni pour les Spurs, et les Texans ont été irrémédiablement décrochés au score, pour finir largués au tableau d’affichage (93-116).
L’apprentissage continue pour cette jeune équipe et pour son Français, qui a cependant déjà atteint des étapes significatives. À Dallas, il a par exemple franchi le cap des 1 000 points marqués en NBA. En 49 matchs seulement, ses 49 premiers. Ces dernières années, seuls Zion Williamson, Luka Doncic et Joël Embiid avaient atteint cette marque durant leurs cinq premières rencontres. Victor Wembanyama fait même mieux qu’une légende locale : Tim Duncan, lui, n’avait inscrit « que » 929 points lors de ses 50 premières apparitions en NBA.
Personne, et surtout pas son entraîneur Gregg Popovich, ne lui en voudra donc d’avoir connu un second acte plus délicat, qui peut s’expliquer aussi bien par la fatigue accumulée en raison du rythme de la compétition, que du niveau des Mavericks qui s’affirment comme un candidat très solide aux phases finales. « On ne peut pas traiter Victor comme je traitais David (Robinson), lâche Popovich. À David, j’aurais dit : ’’allez !’’ Victor a eu ce soir 26 points, 9 rebonds, et 3 contres. Allons, en 27 minutes ! »
« Ils ont joué comme des Hall of Famers »
Le premier acte a encore vu le numéro 1 de la dernière Draft dominer sur le parquet, notamment grâce à deux paniers à trois points d’une facilité déconcertante. Ouvert au bras lors d’une intervention avec un adversaire, il revient sur le bord pour se faire soigner. Cela ne l’empêche pas de continuer à score, pour atteindre les 20 points à l’issue du premier acte.
Les Mavericks se réveillent ensuite, notamment sous l’impulsion de leurs deux stars, Luka Doncic et Kyrie Irving. « Face à ce genre de joueurs, on sait qu’on ne va pas les empêcher de marquer à chaque fois, analyse Victor Wembanyama. Mais on doit être tenace. Chaque interception, chaque action adverse stoppée est une petite victoire, et on doit en avoir le plus possible. » « Ils ont joué comme des Hall of Famers, ils ont été fantastiques et il n’y avait pas grand-chose à faire face à eux », a quant à lui déclaré un Popovich admiratif, bien content aussi de pouvoir expliquer la défaite de son équipe par le génie de ces deux basketteurs.
Pour Victor Wembanyama, la fin de semaine va constituer une totale découverte : il participera au All-Star week-end, cette grand-messe de la NBA qui rassemble les figures majeures de la compétition. « J’ai commencé à y penser un peu, je vais avoir un emploi du temps assez chargé, déclare-t-il. Ça va être une expérience sympa. Intense mais sympa. Je n’aurais pas de temps pour faire la fête. »
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