Ce dimanche 14 avril, à Guingamp.
Environ 1 200 personnes ont manifesté ce dimanche 14 avril à Guingamp pour soutenir les hôpitaux et le système de santé, a-t-on appris auprès de la préfecture des Côtes-d’Armor. Les manifestants, dont une vingtaine d’élus arborant l’écharpe tricolore, se sont rassemblés devant le stade de football du Roudourou avant de déambuler dans la ville, a constaté un photographe de l’AFP. Ils se sont arrêtés devant le tribunal et ont effectué un dépôt de plainte fictif : «Par la présente, la population dépose plainte contre l’ARS et l’Etat pour les motifs de vol de notre sécurité sociale et de mise en danger d’autrui.» Les protestataires ont notamment scandé «l’hôpital on l’a gagné, on va se battre pour le garder !»
«Pénurie de médecins traitants, fermeture de maternités et de services d’urgences, asphyxie budgétaire de notre système de sécurité sociale ne sont pas des fatalités, mais le fruit de choix politiques opérés avec constance depuis plusieurs décennies», indiquait dans un communiqué la coordination santé du Pays de Guingamp, appelant à «reconstruire» le système de santé et la sécurité sociale.
Dans un communiqué diffusé mardi, le président de Guingamp-Paimpol agglomération, Vincent Le Meaux, avait lancé un appel «pour défendre le système de santé». «Les tentatives de faire accepter une partie ou l’ensemble des solutions trouvées pour maintenir l’hôpital de Guingamp en hôpital de plein exercice, n’ont pas trouvé de réponses satisfaisantes de l’agence régionale de santé à ce jour», avait dénoncé Vincent Le Meaux.
«La situation de l’hôpital de Guingamp doit trouver vite des solutions pérennes pour l’ensemble de ses services. Les élus demandent désormais des réponses de la part du gouvernement directement pour les hôpitaux du territoire ouest-costarmoricains», avait ajouté l’élu. L’hôpital de Guingamp manque notamment d’urgentistes, d’obstétriciens et de sages-femmes.
Selon Pascal Lasbleiz, délégué CGT à l’hôpital de Lannion, «les usagers sont en difficulté pour se faire soigner. Sur Lannion, les urgences ont quasiment fermé la nuit jusqu’au 30 juin, Guingamp a sa maternité suspendue…» a encore déclaré à l’AFP le syndicaliste. La maternité de Guingamp, menacée de fermeture depuis des années, avait obtenu un sursis en 2018 à la demande d’Emmanuel Macron, après une forte mobilisation de la population. Depuis avril 2023, les accouchements y sont suspendus, faute d’un nombre de soignants suffisants.
Début janvier, environ 2 000 personnes avaient manifesté à Lannion pour défendre le service des urgences de l’hôpital. Les Côtes-d’Armor sont le département le moins bien loti de Bretagne en termes de densité de médecins.
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