La police estimait que le cortège avait rassemblé 6 300 personnes en 2023.
Alors que le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pourrait être constitutionnalisé, ses opposants ne rendent pas les armes. Ils organisent une marche, dimanche 21 janvier, à Paris. Ils en profitent aussi pour s’exprimer sur la fin de vie, alors qu’une nouvelle loi est annoncée pour février.
Il n’y a pas que la manifestation contre la loi immigration, ce dimanche 21 janvier 2024, à Paris. Les opposants à l’avortement et à son inscription dans la Constitution sont appelés à participer à la « Marche pour la vie ». Les organisateurs, des militants s’inscrivant dans les rangs catholiques conservateurs, attendent plus de 10 000 personnes.
Le cortège partira à 14 h 30 de la place Saint-Sulpice pour rejoindre la place Denfert-Rochereau. Cette manifestation nationale est organisée chaque année autour de l’anniversaire de la loi Veil, relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et promulguée le 17 janvier 1975. Cette année, les organisateurs ont mis en exergue l’opposition à l’inscription de l’avortement dans la Constitution, promise par Emmanuel Macron et qui doit être débattue à l’Assemblée nationale le 24 janvier.
«Â Ce projet nous semble tout à fait indécent, inutile et dangereux », déclare à l’AFP le président de la Marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert, qui appelle à mettre plutôt en place des « politiques de prévention. Actuellement la liberté d’avorter n’est absolument pas menacée, ce qui est menacé c’est le droit de naître », ajoute-t-il.
Lire aussi : Les sages-femmes vont pouvoir pratiquer des IVG instrumentales
Ils réclament une échographie et un temps de réflexion
Selon les derniers chiffres officiels, 234 300 IVG ont été enregistrées en France en 2022. Outre le rejet de la constitutionnalisation de l’IVG, les organisateurs de la marche réclament une échographie obligatoire dès la sixième semaine de grossesse, permettant d’« entendre battre le cœur du fœtus », ou encore un délai de réflexion de trois jours avant toute IVG. Ils appellent également à « encourager l’accouchement sous X » et à défendre « le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique ».
À quelques semaines de la présentation d’un projet de loi sur la fin de vie, annoncée pour février en conseil des ministres, les militants conservateurs entendent aussi exprimer leur rejet de toute « légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie. Il faut absolument développer les soins palliatifs et il faut mettre les moyens budgétaires pour cela », estime Nicolas Tardy-Joubert.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux