États-Unis : qu’est-ce que le « jeu du camion de pompiers », qui inquiète les parents ?

Sur TikTok, une mère de famille américaine a pris la parole pour alerter les parents sur ce «jeu» (illustration). LP/Frédéric Dugit

C’est une mise en garde adressée aux Américains dont « les enfants sont au collège ». Dans une vidéo publiée sur TikTok le 5 avril dernier, et vue plus de 2,6 millions de fois depuis, une mère de famille et infirmière, alerte sur un « jeu » dont sa fille lui a parlé : le « jeu du camion de pompiers » (fire truck game en anglais).

« Ma fille de 11 ans vient de m’informer que les garçons jouent à un jeu appelé le jeu du camion de pompiers », explique la maman face caméra, en anglais, sur son compte @the.funny.nurse.

« Quand tu te sens mal à l’aise, tu dis feu rouge »

Le principe du « jeu » ? « Un garçon pose sa main sur le bas de la cuisse d’une fille et lui dit : Ma main est un camion de pompiers, je vais lentement la faire remonter. Mais quand tu te sens mal à l’aise, tu dis feu rouge », raconte-t-elle, reprenant les mots utilisés par sa fille.

« Et vous savez ce que ces petits c****** font ? Ils disent : Désolé, les camions de pompiers ne s’arrêtent pas aux feux rouges ». Les garçons remontent ensuite leur main pour toucher les parties intimes des filles, sans leur consentement.

« Il est normal d’avoir des limites »

La vidéo a suscité un flot de réactions. De nombreux parents ont remercié la mère de famille d’avoir alerté sur l’existence de ce « jeu » et d’autres lui ont conseillé de porter plainte.

Si la mère de famille semble découvrir l’existence de ce « jeu », plusieurs internautes ont affirmé avoir vécu des situations similaires. « Ce n’est pas nouveau, ça existait déjà quand j’étais au lycée en 2008 », explique un utilisateur. « Malheureusement, ce n’est pas nouveau, j’en ai fait l’expérience il y a 15 ans quand j’étais au collège », répond un autre.

« Je sais que les enfants font des choses stupides, mais nous devons faire mieux pour apprendre à nos garçons à ne pas toucher les autres et à nos filles qu’il est normal d’avoir des limites », a encore souhaité la mère de famille.