Gilles Moretton, président de la FFT.
Caroline Flaissier, directrice générale de la fédération française de tennis, devrait quitter son poste moins d’un mois après la révélation d’un courrier douteux concernant les conditions de travail des salariés. Pour le moment, elle a été mise à pied
La directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT), Caroline Flaissier, a été mise à pied récemment et devrait quitter son poste moins d’un mois après la révélation d’un courrier de salariés dénonçant leurs conditions de travail, a-t-on appris ce jeudi auprès d’un porte-parole de la FFT. Arrivée en mai 2022, en remplacement de l’actuelle ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, la directrice générale de la FFT, issue du monde de l’entreprise, « a mené une transformation en profondeur de la fédération. »
Situation alarmante à la FFT
«Â Il n’y a pas autre chose à y voir que la vie normale des entreprises. C’est un nouveau cycle qui s’ouvre », a ajouté cette source, sans préciser les raisons de ce départ surprise. Ce soubresaut intervient moins d’un mois après la révélation par RMC sport le 1er février d’un courrier signé par une centaine de salariés adressé au président Gilles Moretton et aux élus de la FFT, évoquant notamment une situation « alarmante » à la fédération.
Dans ce courrier, sur lequel ne figurent pas les noms des signataires, une demande est faite « à l’ensemble de nos dirigeants de mettre en place les mesures nécessaires et adaptées pour faire cesser ces situations, ainsi que le climat de terreur autour de ceux qui osent s’y opposer. »
Interrogée par l’AFP, la FFT avait assuré début février être « déterminée à agir en prenant toutes les dispositions pour assurer un environnement de travail serein à chacun de ses salariés. Nous avons décidé de faire appel à un cabinet extérieur afin de réaliser un diagnostic sur la qualité de vie au travail au sein de la FFT », avait-elle précisé.
Depuis près d’un an et demi, la FFT est traversée par de nombreuses turbulences. Une enquête visant la FFT et son président Gilles Moretton a été ouverte par le Parquet National Financier (PNF) en juillet 2023 sur des soupçons de détournement concernant la billetterie de Roland-Garros. Gilles Moretton, élu en février 2021, est également visé par une enquête ouverte par le parquet de Paris pour parjure, soupçonné d’avoir livré un faux témoignage devant une commission d’enquête parlementaire.
LIRE AUSSI. Tennis. « Un climat de terreur », la fédération française visée par une lettre ouverte des salariés
Selon Le Monde, il est accusé, entre autres, d’avoir affirmé lors de son audition devant la commission d’enquête que le « sujet » des soupçons de corruption et de détournement de biens publics pesant sur lui et en lien avec la billetterie de Roland-Garros était clos. Or l’enquête, classée sans suite mi-juin 2023 dans un premier temps par le PNF, a bien été ouverte à ce sujet en juillet à la demande du parquet général.
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