Brigitte Bardot a (enfin) changé d’avis sur Poutine
Il a fallu une guerre aux portes de l’Europe pour la faire changer d’avis? Brigitte Bardot ne peut plus voir Vladimir Poutine en peinture, c’est ce qu’elle a déclaré dans les colonnes de Nice-Matin. « Cette guerre est barbare, estime la star des sixties. Le président Zelensky a beaucoup de courage et Poutine est décevant. Il a un côté satanique que je ne soupçonnais pas », affirme celle qui n’a jamais caché sa sympathie et son admiration pour le maître du Kremlin. « Il faut en finir avec ce besoin de toujours en vouloir plus, que ce soit l’argent, avec le capitalisme, ou dans son cas des territoires. C’est destructif », juge-t-elle.
On est loin des déclarations ronflantes d’il y a onze ans, quand Bardot tressait des louanges à Poutine, menaçant même de prendre la nationalité russe, dans la foulée de Gérard Depardieu. À l’époque, la pasionaria de la cause animale était en plein bras de fer avec le gouvernement français pour sauver les deux éléphantes Baby et Népal, menacées d’euthanasie ? elles avaient finalement été récupérées par Stéphanie de Monaco.
Très remontée contre François Hollande, Bardot annonçait « léguer son statut d’icône à la Russie ». Et saluait la figure de Poutine : « Je lui trouve beaucoup d’humanité, jugeait-elle dans Nice-Matin. À chaque fois que je lui demande quelque chose, en principe, il me l’accorde. Il a fait plus pour la protection animale que tous nos présidents successifs? Et puis là-bas, ils n’ont pas l’Aïd-el-Kébir? »
« Il faut en avoir ! »
La star avait apprécié notamment de le voir interdire sur son territoire la chasse aux bébés phoques âgés de moins d’un an puis le commerce des peaux en provenance du Groenland. Et tant pis pour ses excès d’autoritarisme? « Pour tenir un pays comme la Russie, il ne faut pas un béni-oui-oui, jugeait-elle dans Nice-Matin en 2012. Un président, c’est comme un père de famille ! Ah non, parce qu’aujourd’hui, ils partent un peu en sucette? Alors, disons, plutôt comme un maître d’école de jadis. C’est quelqu’un qui doit régir une nation. Ce n’est pas rien. Il faut en avoir ! »
Mais l’invasion de l’Ukraine a changé la donne : le bruit des canons et les milliers de victimes chez les civils ont fini par lui ouvrir les yeux. Mieux vaut tard que jamais? Il faut dire que sa position devenait intenable : Gérard Depardieu, ami et supporteur de Poutine comme elle, a pris ses distances il y a deux ans en dénonçant les « folles dérives inacceptables » du maître du Kremlin. Sans oublier Alain Delon, grand ami de Bardot qui a pris position sans réserve pour le peuple ukrainien et leur président Volodymyr Zelensky. « J’aurais 50 ans de moins, je m’engageai dans l’armée ukrainienne », confiait-il en interview. De quoi ébranler les convictions de l’icône de Saint-Tropez?
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