Quentin Maurice est l’un des deux charpentiers qui oeuvre sur ce chantier qui se déroule tout en haut du bâtiment, juste sous la coupole qui domine le Gros-Horloge. LP/ Laurent Derouet
La vue depuis la coupole qui domine le Gros-Horloge de Rouen (Seine-Maritime) constitue sans doute l’un des plus beaux panoramas sur la ville. Mais d’ici à la fin du mois de janvier, il faudra patienter pour la découvrir à nouveau puisque ce monument emblématique, qui donne son nom à la plus ancienne rue piétonne de France, est fermé pour travaux pour environ une dizaine de semaines. Et si du sol, rien n’est apparent, tout en haut du petit escalier de pierre qui mène à 47 mètres de hauteur, les choses sérieuses ont déjà commencé.
«Ã‚ Rien d’urgent, ni de très grave, mais plutôt un entretien indispensable des poutres de la charpente qui soutien le dôme et qui s’effritent àcertains endroits », explique Élisabeth Labaye, l’élue chargée du patrimoine en échangeant avec Quentin Maurice, l’un des deux charpentiers qui Å“uvre sur ce chantier pour le compte de la société MDB (Métiers du bois), spécialiste de ces travaux au cÅ“ur des monuments historiques.
«Ã‚ On a toujours de petites surprises quand on touche àde tels bâtiments, comme une poutre qui a pris l’eau, mais on devrait être dans les temps », assure le jeune homme, heureux d’être revenu depuis un peu plus d’un an dans sa région d’origine pour y restaurer des pans entiers de son patrimoine au sens littéral du terme. « Ce n’est pas tous les quatre matins qu’on peut vivre de telles expériences et découvrir cette facette de notre métier. »
Si la fin d’année a été choisie pour mener à bien cette opération, c’est pour tenir compte de la fréquentation moindre en hiver d’un lieu qui attire chaque année près de 30 000 visiteurs. « On pourrait sans doute avoir plus de monde, mais l’escalier très étroit ne permet pas aux gens de se croiser. Il faut donc réguler les entrées pour qu’il n’y ait pas trop de monde en même temps », explique Élisabeth Labaye en précisant que cette fermeture temporaire va être l’occasion de moderniser la billetterie et d’installer de nouvelles caméras de surveillance.
«Ã‚ Au total, l’enveloppe globale est de 70 000 €, explique l’élue. Mais on sait déjàqu’il y aura dans la foulée un autre chantier, àl’extérieur cette fois. » De « petits » travaux àl’échelle d’un lieu dont la dernière restauration d’envergure date du milieu des années 2000.
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