Arnaud De Lie regrette s’être « fait avoir » par Visma-Lease a Bike au Circuit Het Nieuwsblad : « Ils ont peut-être trois fois notre budget, c’est à eux de rouler » (vidéos)

Arnaud De Lie regrette s’être « fait avoir » par Visma-Lease a Bike au Circuit Het Nieuwsblad : « Ils ont peut-être trois fois notre budget, c’est à eux de rouler » (vidéos)

Arnaud De Lie était l’un des grands favoris du Circuit Het Nieuwsblad. Et s’il a fait partie des animateurs de l’épreuve, le coureur Lotto-Dstny a dû se contenter de la 10e place. Après la ligne d’arrivée, il n’a pas caché son amertume envers la formation Visma-Lease a Bike, victorieuse avec Jan Tratnik et qui place Wout van Aert 3e.

«Â C’était quand même compliqué de jouer tactique contre ce groupe-là », a confié De Lie au micro de la RTBF. « Wout van Aert me disait de rouler mais ça me fait rire. Je suis avec trois Visma, je vais rouler et puis je vais me faire avoir. Au final on s’est quand même fait avoir. Il faut bien jouer mais j’ai bien vu que sur les trente derniers kilomètres j’étais le plus fort, donc c’est rassurant pour la suite, pour le Samyn et surtout Paris-Nice parce qu’il y a de belles étapes qui me conviennent. »

Pour en revenir au Circuit Het Nieuwsblad, De Lie raconte les premiers kilomètres de course où la première grosse bordure a été lancée par Visma justement, ainsi qu’Ineos et Lidl Trek. « J’étais avec Jasper De Buyst et on a un peu roulé, mais je pense qu’on a été trop gentil, on ne doit pas rouler. Ils ont peut-être trois fois notre budget, c’est à eux de rouler. On le sait pour la prochaine fois. Il faut jouer un peu plus au poker des fois. »

De Lie est malgré tout satisfait de sa forme, même s’il n’en démord pas de son regret d’avoir collaboré avec van Aert et ses équipiers. « J’étais vraiment bien. On était avec trois Visma, mais je pense qu’ils avaient peur de nous aussi », explique le coureur Lotto-Dstny. « Si tu as trois coureurs et que tu sais que tu peux gagner, tu n’attaques pas, tu roules. Au final c’est Tratnik qui gagne, mais ils ont joué au poker. Franchement, Skujins et moi on était peut-être les deux plus forts, mais jouer contre trois c’est quand même compliqué. On ne s’appelle pas tous Ian Stannard qui a su faire ça, il y a dix ans. Je suis vraiment content de la forme. Tout le monde pensait que j’étais mauvais, mais j’ai montré aujourd’hui que j’étais bon. »