"L'Union, je l'ai dans mon coeur": entre le club bruxellois et ses supporters, c'est une belle histoire d'amour

Se rendre au Parc Duden, pour certains, c’est comme aller à un rendez-vous amoureux. “L’Union, on tombe amoureux dès qu’on arrive”, “Bruxelles, ma ville, je t’aime”, “C’est plus que du football, l’Union, je l’ai dans mon coeur”, confient des supporters à l’entrée du stade.

Entre l’Union et son public, c’est d’abord une histoire de fidélité. Même quand le club évoluait dans les divisions inférieures. “C’était bon enfant, on était 1.000, 1.500 par match, et on venait pour s’amuser et pour voir du football”.

Mais encourager l’Union peut aussi être une histoire familiale. Anton, 7 ans, a toute la collection du parfait petit supporter unioniste. Parmi ses pièces, des objets ayant appartenu à son arrière-arrière-grand-père: Adelson Petré. Joueur et dernier vainqueur avec l’Union de la coupe de Belgique…en 1914. Objet de toutes les attentions, une petite médaille gravée à son nom qu’il porte fièrement autour du cou. “Elle porte bonheur, pour que l’Union gagne”, sourit le petit garçon.

Cette finale face à l’Antwerp sera un moment particulier pour cette famille. “On aura une pensée pour mon arrière-grand-père, évidemment, qui l’a remportée il y a 110 ans”, se souvient le père d’Anton.

Et puis, soutenir l’Union, c’est défendre les valeurs du club, respecter les fans adverses et se montrer solidaire envers ses propres supporters. “On est plusieurs à participer à une asbl, par et pour les supporters de l’Union. Via cette asbl, on vient en aide à des supporters qui ont des accidents de la vie “, explique un supporter. Mais c’est aussi entretenir le folklore bruxellois. Et quand le stade Marien se met à chanter c’est tout le répertoire saint-gillois qui y passe.

Autre mission: transmettre les valeurs du Fair-play aux nouveaux fidèles du stade Marien. “S’ils ne respectent pas, on leur fait une remarque gentille. Ca ne se fait pas, en tout cas, pas ici, s’ils veulent faire ça, qu’ils aillent ailleurs, mais pas ici”, conclut un membre d’un groupe de supporters.