Eric Roy après le nul de Brest contre le PSG : « On a été récompensés car on y a toujours cru »

Eric Roy reviendra avec Brest en Coupe pour essayer de gagner à Paris, le 7 février. (E. Garnier/L’Équipe)

Après le match nul au Parc des Princes (2-2), Eric Roy, le coach de Brest s’est montré satisfait de l’état d’esprit de ses joueurs.

« Quel message avez-vous passé à vos joueurs à la pause ?

Je leur ai fait passer un message un peu dur parce qu’on voulait être acteurs de ce match, on l’a été mais en étant un peu trop indisciplinés, destructurés. Contre le PSG, tu es souvent le plus en danger quand c’est toi qui as le ballon. L’un des enjeux du match était d’annihiler leurs transitions mais on a été trop joueurs. En seconde période, on a continué à jouer mais en gardant cette structure. On a été récompensés car on y a toujours cru. Je leur ai dit que le 3e but serait le plus important. Marquer ce premier but a donné du courage à l’équipe. Je suis vraiment fier de pouvoir entraîner ce groupe-là.

lire aussi

Le PSG accroché par Brest après avoir mené 2-0 en Ligue 1

Une force mentale se dégage-t-elle ?

Cela dit beaucoup de choses. Ne jamais rien lâcher, c’est des choses qu’on se dit entre nous. C’était une soirée qui pouvait virer au cauchemar, ça pouvait mal tourner. Mais cette équipe y a toujours cru et elle a été récompensée. On sent que cette équipe progresse à chaque match, chaque sortie. On ne renie pas nos envies de jouer et ce (dimanche) soir, c’est valorisant d’avoir eu ce contenu face à cet adversaire-là. C’est une très belle soirée pour nous.

Avez-vous tendance à regarder plus haut ?

On se fixe des objectifs rapprochés, sur une série de matches. Avec un objectif de points à réaliser, on est sur le bon chemin. Et quand on réalise tous ces objectifs, les points s’accumulent. Se projeter sur le fait de finir dans les trois premiers, c’est tellement loin. Il faut garder les pieds sur terre. Profiter. Être conscient que cette équipe progresse, qu’elle a du talent.

voir aussi

Luis Enrique après le match nul du PSG contre Brest : « Évidemment que je suis énervé »

Le 7 février, vous revenez ici. Pouvez-vous envisager quelque chose pour le match de Coupe ?

Cela ne donne aucune garantie sur le match de Coupe. Le PSG sera un peu plus proche d’un match de Ligue des champions. Ils feront certainement tourner, nous aussi car il y aura un match important contre Clermont (en Championnat). Les garçons ont pris conscience qu’ils pouvaient rivaliser et on viendra avec des ambitions. Même si on aurait peut-être préféré un autre tirage.

Un mot sur Mathias Pereira Lage ?

Ça a été difficile pour moi de ne pas le faire démarrer. Il avait démarré le dernier match (en Coupe, à Trélissac, N2, 2-1). C’est important que tout le monde puisse avoir son mot à dire. Juste avant d’entrer, je lui ai dit : ”profites-en car tu as l’air plutôt chaud”. C’est un garçon en confiance. Je ne l’ai pas vu (le but) pendant le match mais je l’ai revu dans le vestiaire, c’est un geste magnifique. J’ai aimé l’action. Martin (Satriano) fixe bien aussi. Mathias vient de loin, coupe au premier poteau. Comme on dit : premier poteau, premier servi (sourire). »