Le meilleur latéral gauche du monde avec les Bleus ?

Didier Deschamps

Il n’y a pas eu de miracle pour Lucas Hernandez. Comme pressenti depuis sa sortie peu après le but inscrit par Niclas Füllkrug, le défenseur parisien, blessé sur l’action, souffre en effet d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche, sa troisième grave blessure du genre depuis trois ans. Un coup dur pour la défense parisienne et ce d’autant plus après la prestation calamiteuse de Nuno Mendes face à Jason Sancho dans son couloir gauche.

Sur le flanc pour de longs mois, son retour sur les pelouses n’étant pas attendu avant 2025, Lucas Hernandez manquera également à l’équipe de France. Blessé au genou droit lors du match inaugural face à l’Australie à la Coupe du monde 2022, le Marseillais en est quitte pour devoir faire une croix sur l’Euro qui débutera le 14 juin prochain en Allemagne. Un forfait qui fera le bonheur d’un nouvel arrière gauche.

Ferland Mendy redevenu un titulaire au Real Madrid

Le profil de Lucas Hernandez, capable d’évoluer dans l’axe comme dans le couloir, était certes unique, mais Didier Deschamps ne compte pas prendre le risque de partir avec le seul Théo Hernandez comme spécialiste du poste, quand bien même Eduardo Camavinga peut dépanner de belle manière comme l’ont prouvé ses prestations avec le Real Madrid en début de saison. Le sélectionneur tricolore devrait donc convoquer un autre pur latéral et plusieurs noms émergent à l’instar de ceux de Lucas Digne ou Adrien Truffert.

Mais à en croire RMC, Ferland Mendy, plus appelé chez les Bleus depuis près d’un an, apparaît comme le mieux placé pour suppléer Lucas Hernandez. Conséquence de sa très belle saison livrée avec le Real Madrid, où il est redevenu un titulaire en puissance. Carlo Ancelotti ne tarit pas d’éloges à son sujet, voyant carrément en lui « le meilleur latéral gauche du monde », comme il l’a récemment assuré. Et en plus de ses solides états de service, l’ancien Lyonnais, qui entretient néanmoins des relations compliquées avec Didier Deschamps, a l’avantage de pouvoir évoluer côté droit, où les Bleus ne croulent pas sous les solutions.