Le G7 s'accorde sur la fermeture des centrales à charbon d'ici 2035
Les ministre de l’Environnement et de l’Energie des pays du G7, réunis à Turin, dans le nord de l’Italie, ont trouvé un accord sur la fermeture de leurs centrales à charbon d’ici à 2035 des centrales électriques au charbon ne disposant pas de dispositifs de captage de carbone, une étape importante vers la fin de l’utilisation des combustibles fossiles.
Le G7 a convenu de “supprimer progressivement la production actuelle d’électricité au charbon dans (ses) systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible avec le maintien d’une limite d’augmentation de la température à 1,5°C, conformément aux trajectoires de neutralité carbone”, ont annoncé les pays membres dans un communiqué.
La centrale à charbon de Cordemais, le 20 janvier 2023 en Loire-Atlantique
L’énergie fossile la plus polluante
Le charbon est l’énergie fossile la plus polluante et les militants de l’environnement ont exhorté le G7 à montrer l’exemple appellant à “éliminer progressivement la production actuelle d’électricité au charbon sans captage de carbone dans nos systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible avec le maintien d’une limite d’augmentation de la température à 1,5°C, conformément aux trajectoires de zéro émission nette”, selon une source européenne.
Certains pays comme la France a milité pour que le G7 abandonne le charbon d’ici 2030, mais le Japon en particulier, dont un tiers de l’électricité provient du charbon, était réticent à fixer une date-butoir.