“Le sujet n’est pas d’être arc-bouté sur une formulation, le sujet est de trouver celle qui permette qu’il y ait un chemin et qu’il y ait une majorité”, a déclaré la ministre sur LCI ce dimanche.
La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, à l’Élysée le 12 janvier 2024
L’enjeu du texte devant permettre d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution tient moins à sa “formulation” qu’à la nécessité de “trouver une majorité” au Parlement, a estimé dimanche 15 janvier Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité femmes/hommes.
“On doit impérativement faire en sorte que l’IVG soit inscrite dans notre Constitution”, a-t-elle déclaré sur LCI, alors que cette réforme symbolique voulue par Emmanuel Macron doit être débattue à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, avant une adoption par le Congrès espérée en mars.
Tenir ce calendrier assez serré autour de ce projet de loi présenté en décembre en Conseil des ministres implique de convaincre le Sénat et sa majorité de droite, toujours sceptique, notamment sur la formulation retenue par le gouvernement, à savoir une “liberté garantie” à l’IVG.
Trouver un “chemin” et “une majorité”
Cette formulation a été choisie comme un équilibre entre la notion de “droit à l’IVG”, considérée plus forte et retenue par l’Assemblée nationale, et celle de “liberté”, qui est celle qui rassemble les sénateurs.
“Est-ce que ça doit être un droit ou une liberté? En vérité, je crois que ce qu’il faut, c’est qu’on garantisse que ça puisse être adopté à l’Assemblée, au Sénat”, a jugé Aurore Bergé.
“Le sujet n’est pas d’être arc-bouté sur une formulation, le sujet est de trouver celle qui permette qu’il y ait un chemin et qu’il y ait une majorité”, a ajouté la ministre qui doit être auditionnée ce lundi matin à l’Assemblée nationale sur le sujet, selon son cabinet.
Demande de longue date des associations féministes et de la gauche, la question de l’IVG dans la Constitution a ressurgi en 2022 après l’annulation de l’arrêt garantissant aux Etats-Unis le droit d’avorter sur tout le territoire, qui a eu l’effet d’un électrochoc dans de nombreux pays.
L’ambition d’Emmanuel Macron est de la faire adopter par le Congrès en France le 5 mars, trois jours avant la Journée internationale des droits des femmes.
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