De nombreuses rues du nord-est parisien et certains secteurs de Seine-Saint-Denis sont concernés.
Des consommateurs de crack dans le 18e arrondissement de Paris.
Alors les consommateurs de crack déambulent quotidiennement près de la station de métro Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris, le préfet de police a pris ce vendredi 16 février un arrêté interdisant le regroupement de personnes sous l’emprise de ce stupéfiant ou en manque dans de nombreuses rues du quartier, ainsi que dans certains secteurs situés à Paris et dans les communes de Saint-Denis, Aubervilliers, et Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, du 20 février au mardi 19 mars.
Cet arrêté s’appuie notamment sur le bilan établi par la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne datée du 6 février dernier. Il établit qu’en janvier, 139 personnes ont été interpellées dont 14 ont été placées en garde à vue pour des infractions liées aux stupéfiants, au port d’armes prohibées ou encore à la vente à la sauvette. Aussi, 32 personnes ont fait l’objet d’une retenue administrative et 19 d’une obligation de quitter le territoire.
“Ces chiffres démontrent la nécessité de prolonger les mesures visant à interdire les regroupements de consommateurs de produits de cocaïne base (crack, NDLR) dans certains secteurs de Paris et de la Seine-Saint-Denis”, écrit le préfet, faisant référence à un précédant arrêté du même type pris en juin dernier.
Éviter un nouveau campement au square Forceval
La préfecture avance aussi la “nécessité de poursuivre la mobilisation des forces de sécurité intérieure afin d’éviter la reconstitution du campement sur le square Forceval”, évacué par les forces de l’ordre en octobre 2022, et “dans d’autres secteurs à risque” dans le nord-est de la capitale et en Seine-Saint-Denis.
Les regroupements de ces personnes peuvent “provoquer des affrontements et incidents entre consommateurs de produits stupéfiants et passants ou riverains” et sont à l’origine d’une “recrudescence d’actes délictueux et des atteintes aux personnes, aux biens et des troubles à la tranquillité publique”, justifie encore la préfecture, qui cite aussi les “heurts” possibles entre consommateurs et forces de l’ordre.
Dans le cadre de cet arrêté, des contrôles de police sont prévus pour prévenir les troubles à l’ordre public et éviter l’installation de “nouveaux campements sauvages” de toxicomanes.
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