La marque de prêt-à-porter Paule Ka en redressement judiciaire

La marque de luxe accessible Paule Ka, appartenant à l’homme d’affaires Thierry Le Guénic, a été placée en redressement judiciaire fin avril, selon une décision consultée mardi confirmant une information du site spécialisé Fashion Network. Le tribunal de commerce de Paris a placé l’enseigne qui emploie 37 salariés en redressement judiciaire le 23 avril, peut-on lire dans la décision.

Le chiffre d’affaires annuel de la SAS Paule Ka Paris s’élève à plus de 8 millions d’euros, mais le passif de l’entreprise atteint plus de 4 millions d’euros, note le tribunal. L’entreprise a été déclarée en cessation de paiements, “notamment du fait d’une forte baisse de la consommation du prêt-à-porter au niveau international”, selon la décision. L’entreprise bénéficie d’une période d’observation de six mois, avec un point d’étape fixé le 18 juin.

Créé en 1988 à Paris par Serge Cajfinger, “un esthète passionné des années 50 et 60” et “des icônes de cette époque”, Paule Ka “s’est positionné comme un acteur de choix sur le marché du prêt-à-porter premium”.

Déjà placée en redressement judiciaire

Créé en 1988 à Paris par Serge Cajfinger, “un esthète passionné des années 50 et 60” et “des icônes de cette époque”, Paule Ka “s’est positionné comme un acteur de choix sur le marché du prêt-à-porter premium”, selon le site de la marque. Elle avait déjà été placée en redressement judiciaire en octobre 2020 puis cédée en février 2021 à l’homme d’affaires Thierry Le Guénic. Son réseau actuel “se compose de deux boutiques dans la capitale française, de ‘corners’ (espaces dédiés, NDLR) dans les grands magasins, de magasins à Lyon et à Luxembourg, et d’un outlet à Strasbourg”, selon Fashion Network.

Paule Ka n’est pas l’unique société rachetée par Thierry Le Guénic à avoir subi un funeste sort. En 2020, l’homme d’affaires a acquis l’enseigne d’habillement Burton of London, placée en liquidation judiciaire en février, ainsi que le chausseur San Marina, liquidé en 2023 – entreprise dont il s’était désengagé en juillet 2021, a précisé son entourage. L’enseigne de lingerie Maison Lejay, que Thierry Le Guénic avait acquis en 2020, a elle été placée en redressement judiciaire en janvier. Il avait également repris en 2020, Habitat, placée en liquidation judiciaire en décembre 2023.