Le prix des travaux s’élève à 120 millions d’euros.
Jean-François Martins, président de la société exploitant la tour Eiffel, a annoncé une augmentation du prix des billets de 20% dès l’été 2024. Il s’agit notamment de soutenir une hausse majeure du coût des travaux.
Après six jours de grève, et donc de fermeture de la tour Eiffel, l’heure est au bilan. Invité de franceinfo, dimanche 25 février, Jean-François Martins, président de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE), a dressé un premier constat financier. L’occasion, pour lui, d’annoncer une augmentation importante du prix des billets, et ce, dès l’été 2024 : 20% en plus sur les tarifs, notamment pour soutenir la hausse importante des coûts des travaux, qui s’élèvent à 120 millions d’euros.
«Il était hors de question de ne pas faire les travaux qu’on a besoin de faire à la tour», ou de faire peser cette charge «sur les impôts des Parisiens ou sur la masse salariale», a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision. En ce qui concerne la billetterie, les six jours de fermeture de la tour Eiffel vont «dépasser le million d’euros de pertes», a également annoncé Jean-François Martins à cette occasion. Il a précisé que les personnes ayant réservé un billet auraient un nouveau créneau ou seraient dédommagées. 100 000 entrées ont été perdues au total.
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«Un procès assez fallacieux»
Le président de la société en a profité pour évoquer les inquiétudes des salariés sur le délabrement de la structure. «Objectivement, un procès assez fallacieux» selon lui : «Ils sont les premiers à voir que depuis plus de cinq ans, la tour est en chantier comme elle ne l’a jamais été, ce qui est sans doute aussi une des raisons de leur mal-être.»
Entre 2017 et 2030, 380 millions d’euros ont été investis pour les travaux, «soit deux fois et demi plus que sur la période comparable précédente». Selon lui, la mairie, actionnaire quasi exclusive de la SETE, n’est de surcroît pas trop demandeuse en matière de redevances, contrairement aux affirmations des syndicats : «Si la Ville nous demandait une trop grande redevance, alors la tour serait déficitaire, et si la tour est déficitaire, c’est la Ville qui doit renflouer», a-t-il expliqué.
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