Kembo Diliwidi : «Maintenant, je vais vraiment apprendre le métier»»
Kembo Diliwidi : «Maintenant, je vais vraiment apprendre le métier»»
Il y a une semaine, nous évoquions sur notre site que le Racing Club de Lens avait fait signer un contrat stagiaire de deux ans à Kembo Diliwidi. Chez nos confrères de L’Avenir de l’Artois, il raconte sa vie à La Gaillette, son profil ou encore ses axes de progression. Kembo Diliwidi est de la région. Il est né à Beuvry et a rapidement rejoint l’école de foot du RC Lens. C’est à l’âge de 8 ans qu’il endosse pour la première fois la tunique Sang et Or. Depuis, il a franchi les paliers : pôle espoir de Liévin, centre de formation à La Gaillette. Et désormais, un contrat stagiaire au RCL à 18 ans. Le Beuvrygeois a très vite pris conscience que son corps est devenu son outil de travail, alors il en prend soin : « Le fait de s’étirer le soir, rien que ça, c’est déjà beaucoup. Je fais très attention également à bien m’hydrater et à bien m’alimenter. Un footballeur doit prendre soin de lui et de son corps. […] Je dormais à la Gaillette. Je ne faisais pas les allers-retours chez moi, même si je n’habitais pas très loin. Mais pour s’intégrer à l’équipe, c’est mieux d’être toujours ensemble. Avec le travail lors des séances et en faisant des efforts, ça vient tout naturellement. Maintenant, je vais vraiment apprendre le métier.»
Les U19 et la N3
Attaquant, le Lensois a des statistiques intéressantes cette saison : 4 buts en 13 matchs de Nationale 3 et 8 buts sur 13 matchs en U19. « Je prends beaucoup la profondeur. J’aime bien décrocher aussi. Il faut que j’améliore mon dernier geste (…). Je perds beaucoup de ballons bêtes à certains moments. Mon jeu de tête est compliqué également », analyse-t-il. Actuellement dans l’effectif des U19 du Racing Club de Lens, ses performances lui ont ouvert les portes de l’équipe réserve et donc du championnat de Nationale 3. Un palier qu’il a découvert et auquel il s’est confronté physiquement. « En N3, c’est le monde des adultes, c’est-à-dire que pendant les matchs, il y a beaucoup plus d’intensités dans les courses, les duels (…). La N3, c’est un cran au-dessus », souligne Kembo Diliwidi.