The Voice 2024 - Aprile, 19 ans, rejoint l'équipe de Vianney : «J'allais vraiment choisir Mika mais...»

La treizième saison de “The Voice” a commencé sur les chapeaux de roues ce samedi soir sur TF1 avec des auditions à l’aveugle de haute volée. Aprile, jeune étudiante en architecture de 19 ans, a fait carton plein avec sa reprise envoûtante de “Vampire” d’Olivia Rodrigo. Si Zazie, Bigflo et Oli, et Mika ont tout fait pour la convaincre de rejoindre leur équipe, la jeune femme a accordé sa confiance à Vianney. Comment se sent-elle après cette première étape du concours ? Quels sont ses espoirs pour la suite ? Interview.

Comment vous sentez-vous après les auditions à l’aveugle ?

Je me sens très bien ! J’ai surtout hâte de me revoir à la télé parce qu’on n’est pas très objectif quand on vit l’expérience. Dans le feu de l’action, on ne s’entend pas trop non plus, et j’étais moins concentrée quand les coachs se sont retournés.

Est-ce que vous vous attendiez à faire carton plein ?

C’était totalement inespéré ! Je chantais dans ma chambre et là j’arrive dans The Voice, les quatre fauteuils se retournent, c’est incroyable ! Je me souviens de certaines choses que les coachs m’ont dites mais 60% sont partis aux oubliettes à cause de l’adrénaline.

Pourquoi avoir choisi d’interpréter Vampire d’Olivia Rodrigo ?

J’ai su que c’était la bonne quand j’ai réussi à arracher des larmes à mon père, ce qui arrive très rarement ! Il me dit toujours qu’il faut que je sois dans l’émotion quand je chante.

Dans quel état d’esprit étiez-vous avant de monter sur scène ?

Bizarrement, je n’étais pas angoissée. Je suis plus stressée quand je chante devant trois personnes qui sont à deux mètres de moi que devant tout un public. Je me sens plus légitime quand je suis sur scène. Je voulais vraiment donner la performance de ma vie et ne pas me décevoir moi-même car je me suis projetée dans ce moment pendant des années.

Vous avez mis beaucoup de temps à choisir votre coach. Pourquoi cette longue hésitation?

Avant de monter sur scène, j’étais sûre de vouloir partir dans l’équipe de Mika dont j’ai toujours été fan. Mais quand on est sur le plateau, c’est vraiment l’humain qu’on rencontre et j’étais appelée par Vianney. C’était un vrai dilemme ! J’hésitais entre satisfaire la petite fille que j’étais et écouter la jeune femme que je suis. J’ai finalement choisi Vianney non pas parce qu’il m’a dit qu’il m’emmènerait en finale mais parce que je l’ai senti très humain.

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Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à The Voice ?

J’ai envie de faire The Voice depuis toute petite ! Je me suis toujours dit que c’était la porte la plus accessible pour entrer dans le monde de la musique. J’ai toujours rêvé de devenir chanteuse mais personne ne s’y connaît dans ma famille et je pars de zéro. Je ne sais pas produire une musique et je n’ai pas de contacts. The Voice était donc une évidence. Je regarde l’émission depuis son lancement. Dès l’âge de 8 ans, je me disais, devant ma télé : “Je veux être là, je veux que les coachs se retournent et je veux vivre cette expérience”.

Pourquoi le faire maintenant ?

J’avais déjà auditionné à deux reprises, quand j’étais en seconde puis en première. Je n’ai pas retenté ma chance en terminale parce que je n’y pensais plus trop et je postais des covers sur internet. Puis c’est revenu. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis dit que c’était le bon moment et ça a marché !

Dans votre portrait, on voit que votre père vous a toujours soutenu dans ce projet. Comment l’expliquez-vous ?

Il est très investi parce qu’il avait lui-même un rêve de chanson quand il était plus jeune. Il comprend ce que j’ai envie de vivre mais il m’a toujours dit : “Si tu te lances, je te soutiens. Par contre, tu ne le fais pas avant 16 ans”. Il ne voulait pas que je fasse The Voice Kids et avec le recul c’était une bonne chose. C’est déjà une grosse pression de faire The Voice, il y a beaucoup de choses à encaisser.

Est-ce votre papa qui vous a transmis cette passion pour la musique ?

Je ne suis pas sûre que ce soit lui. Je crois que c’est plutôt Disney m’a donné envie de chanter. J’écoutais les albums We Love Disney et Indila est la première chanteuse que j’ai adorée grâce à une chanson Disney. Je n’avais pas vraiment de role model.

Avez-vous déjà pris des cours de chant ?

Je n’ai jamais pris de cours de chant. J’avais peur, à tort ou à raison, que ça me freine dans mon processus de recherche de créativité. Mais mon père m’a beaucoup coachée (Rires) ! Pendant des années, je me forçais à chanter aigu parce que j’avais un désir de délicatesse et de féminité. Mon père m’a dit d’essayer de chanter dans les graves et ça me va mieux ! Depuis deux ans, je connais vraiment ma voix.

Qu’attendez-vous de l’aventure The Voice ?

Je veux montrer aux gens qui je suis et découvrir aussi qui je suis car je n’ai que 19 ans. J’ai tellement rêvé d’être chanteuse que j’espère devenir celle que je me suis imaginée.